lettres d'adieux

lettre 4: tromperie

L'horloge affiche midi, il est temps de s'en aller. Aurore jette un regard négligé à la bibliothèque tu bureau puis se précipite à l'extérieur de la maison sans se retourner. C'est terminer, elle n'y mettra plus jamais mes pieds. Angoisse, joie, peur et culpabilité ne cesse de nouer son estomac. Elle tien fort contre elle, le seul sac qu'elle emporte alors que le bus démarre. Une grande inspiration lui permet de murmurer ces deux mots

- Adieu Isaac !!!

Huit heures de route la sépare de sa destination, Aurore pourrais en profiter pour se reposer, elle qui n'a pas fermé l'œil de la nuit, mais elle n'y arrive pas, plus le bus la avance, plus son angoisse grandi. Une seule question tourbillonne dans sa tête : A-t-elle pris la bonne décision ?

À peine le bus s'est-il garé qu'Aurore déboule dans la rue et prend le premier taxi qui passe. Le véhicule la conduit directement à l'endroit sordide qui lui a été indiqué. Faisant abstraction de la peur qui se propage en elle et le la chair de poule que lui procure cet endroit, elle avance avec méfiance puis fini par entrer dans une pièce un peu moins effrayante

- Bertrand

Aucune réponse, elle resserre le sac contre sa poitrine et recommence

- Bertrand, c'est moi Aurore, j'ai apporté ce que tu m'as demandé

- Enfin ce n'est pas trop tôt

Aurore sursaute à l'entente de cette voix grave qu'elle ne connait pas

- Qui êtes-vous ? où est Bertrand ?

Sans que l'homme n'est à répondre, le dénommé Bertrand entre dans la pièce et sans y réfléchir, Aurore accoure a ses bras pour s'y refugier.

- Bertrand !!!

Sans un mot, l'homme l'embrasse avec fourgue et ne se sépare d'elle qu'à bout de souffle. Il lui caresse le visage lui prend le sac avant de le balancer à l'autre homme dans la pièce. Celui-ci leur offre un sourire mauvais puis ouvre le sac avant d'y sortir des liasses de billet et de les compter.

- Bien, bien, bien tous y es, heureux d'avoir fait affaire avec toi Bertrand, revient me voir quand tu veux

Bertrand prend alors les mains d'Aurore et la tire à l'extérieur du bâtiment. Elle se laisse faire et une fois assez loin de l'endroit elle s'arrête, obligeant Bertrand à lui aussi s'arrêter et lui faire face. C'est sans ménagement qu'elle lui assène une gifle retentissante

- Tu m'avais promis de ne plus y toucher

- Je sais ma belle, mais c'était plus fort que moi, te savoir si loin de moi n'a fait que me faire replonger, je suis désolé bébé, tellement désolé

Un regard intense suffi à adoucir la belle qui se laisse aller dans un baiser passionné. Mais ce baisé est rapidement interrompus par les cris de rages de l'homme ayant perçu l'importante somme d'argent.

- Bande d'enfoirées, vous croyez pouvoir m'entuber ?

Les deux amants ont à peine le temps de réaliser ce qui ce passe que deux coup de feux se font entendre. Il ne leur faut que quelques secondes pour que leurs regards s'échange que qu'ils ne s'écroulent au sol l'un contre l'autre. Il s'en suit alors plusieurs coups de feu qui finissent de les achever.

Leur retrouvailles n'auras été que de courte durée, leur deux corps gisent à présent dans une mare de sang qui ne cesse de s'élargir ....

Cela fait deux jours qu'Aurore ne répond pas au téléphone, Isaac inquiet de ce silence radio écourte son voyage en espérant trouver sa belle à la maison. Que ne fut pas alors sa surprise lorsqu'il ne trouve aucune trace d'elle dans le luxueux appartement. Comme une sonnette d'alarme déclenché dans sa tête Isaac panique et cris le prénom de sa femme dans toutes les pièces de la maison mais rien y fait. Elle n'y est pas. Il se réfugie dans son bureau où il compte appeler la police mais il est stoppé dans son élan lorsque ses yeux se posent sur sa bibliothèque. Le coffre-fort qui s'y trouve est ouvert et vidée. Les faux billets de banque qu'il contenait lui ont été dérobés, lui qui devait les utiliser pour ses sombres affaires, seule une feuille de papier s'y trouve. C'est fulminant de rage qu'il prend la feuille et y découvre une lettre à son intention

Isaac,

Lorsque tu liras cette lettre je serais déjà très loin, évanouie dans la nature. Tu auras aussi compris que j'ai vidé ton coffre de tous l'argent qu'il contient. Tu es une si belle personne Isaac, tu ne mérites pas cette trahison. Sache que mes intentions n'ont jamais été de te voler mais les circonstances ne m'en n'ont pas laissé le choix. Tu n'es pas sans ignorer qu'avant toi j'étais tombé follement amoureuse d'un autre, cet homme est de nouveau entré dans ma vie il y a quelque mois et les sentiments que je pensais avoir enterré on refait surface. Oui j'ai succombé, oui je l'ai revue, je t'ai trompée. Isaac, pour rien au monde je n'aurais voulus te trahir mais mon amour pour lui dépasse toutes mes valeurs et convictions. Je me rends compte à présent que mes sentiments pour toi n'étais que de l'affection que je me suis efforcé à confondre en sentiments amoureux. Tous l'amour et les bijoux d'ont tu me couvrais n'ont pas pu effacer cet homme de mon cœur. Pardonne mois de t'avoir trompé de la sorte, pardonne moi de n'avoir pensé qu'à moi qui ne voyais en toi qu'une échappatoire. Si je suis partie en te volant, c'est parce que je n'avais pas d'autre choix. L'homme que j'aime réellement est un toxicomane et accros aux jeux de cartes, il doit une très grande somme d'argents et si je ne ramène pas la somme demandé, ils le tueront. J'ai conscience que ce que j'ai fait est impardonnable. Je t'ai laissé m'aimer inconditionnellement alors que je savais au fond de moi que je ne t'aimerais jamais, je t'ai laissé me faire l'amour en pensant à un autre, je t'ai laissé y croire alors que moi j'en doutais. Je regrette tant de te faire autant souffrir mais je ne regrette pas tous ces bon moments passé avec toi, je ne te demande pas d'oublier ma tromperie, non, je te demande juste d'essayer de me pardonner. Je pris le ciel pour que ton cœur se répare au plus vite et que tu trouves enfin ton âme sœur, une femme qui t'aimeras sincèrement, contrairement à moi...

Adieu Isaac 

voici une nouvelle histoire un peut coure, j'admet 

j'espère que vous aimé 

encore désolé pour les fautes