Chapitre 10.

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Je vois l'homme de tout à l'heure.

A la lumière il ressemble à un mannequin il est très beau, grand d'environ 1m90, une belle forme et une musculature assez développée de ce que je pus voir à travers son tee shirt noir.

Ses yeux étaient encrés sur moi. Il avait des chevaux châtains semblant soyeux. Il n'y a pas à dire il était très imposant. Mais ça ne m'impressionnait point.

Ses gardes m'ont saisi par le bras et tenu Marco en joug. Si je ne voulais pas de drame le soir de ma libération il fallait que j'aligne mes mots intelligemment et stratégiquement.

PDV ALEJANDRO.

Nino m'a invité à cette vente car il avait désespérément besoin d'argent. Ce vol a complètement ruiné cet idiota. J'avais besoin d'une gante féminine à mes côtés. Prostituée ou pas ça m'était égal car Mia dolce mamma (=ma douce mère) voulait que je me trouve une femme et me bassinait de plus belle avec son idéologie de devenir grand-mère.

Mais je n'étais pas prêt pour ça je voulais juste une putanna que je jetterai ou revendrai dès le départ de la Mamma.

Je regardai toutes ces idiotes défiler lorsque mon regard s'attarde sur l'une d'elle. Elle était magnifique et parfaite pour ma mère.

Je la voulais.

Et j'ai toujours ce que je veux.

Alors j'appelle l'un de mes hommes et lui demande de l'acheter pour moi.

Ce qu'il fit.
Cette fille m'a valu 5 millions d'euros.

Ce n'était qu'une poussière à côté de l'argent que je possédais.

Et maintenant. Elle voulait fuir avec un autre homme. C'en était hors de question.

Mes hommes la surveillaient de près et sont intervenus dès qu'ils allaient se barrer.

-Laissez-le partir. Ordonne-t-elle d'un ton déterminé.

Cette fille avait une grande gueule pour une prostituée.

-TAIS-TOI C'EST MOI QUI DÉCIDE. Informais-je.
Tu pensais me faire dépenser 5 millions, et te barrer ?! Tu te gourres très chère.

-Laissez-le et je viendrai avec vous.

-Signorina (=mademoiselle) je n'ai pas besoin de ton avis pour t'escorter avec moi. Mais je ne suis pas d'humeur à avoir du sang sur les mains ce soir donc.

Je fis un signe de la main à mes hommes qui relâchent aussitôt son compagnon.

-Bien.

Puis je fis un autre signe de la main et mes hommes s'emparèrent de la Signorina avant de me suivre.

Nous nous dirigeâmes vers la sortie de ce manoir et allions vers ma Lamborghini.

Je monte dans la voiture et mes hommes l'installent du côté passager.

Elle me regarde puis m'inspecte de haut en bas. Son regard noisette ce pose jusque sur mes doigts habillés de bagues et chevalières.

Sans un mot elle détourne son regard vers le pare-brise et je démarre sans perdre une seconde.

Le trajet fut calme. Elle n'avait pas envie de parler et moi de même.

Après tout elle doit me connaître. Je suis le plus gros mafieuso de toute l'Italia. La police est à ma merci et le gouvernement me lèche les bottes chaque semaine.

Nous arrivons au port.

-Cosa ci facciamo qui? (=qu'est-ce qu'on fout ici).

-Ce n'est pas ton problème contente toi de me suivre. Lui dis-je d'un ton rempli de froideur.

La toile sombre (LTS)Where stories live. Discover now