Chapitre 34 : Désir.

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PDV LEILA.

Quelques jours plus tard...

Il m'aimait encore mais n'osait pas l'admettre. C'était tellement flagrant, à en crever les yeux a vrai dire. Je faisais l'aveugle et n'entame pas le sujet.

Je voulais juste me jouer de lui et le mener à une fin tragique.

Je n'en avais rien à faire de ses sentiments refoulés et de sa vie en générale.

J'avais un but précis et j'étais là uniquement pour l'accomplir. Les petits désagréments ne sont en aucun cas mon problème.

Il devait payer. Il paiera et il s'en doute.

J'étais dans ma chambre cogitant à tout ce remue-méninges.

Il fit irruption dans mon champ de vision et entre doucement.

Je me retourne vers lui. Je ne l'avais plus vu depuis deux jours car il était trop pris par son réseau.

Il s'affale sur mon lit et se tourne vers moi.

-Je ne t'ai pas trop manqué ? Engage-t-il.

-Non.

La seule chose qui me manquait était sa chair et sa douleur.

-Mmh. D'accord. Accepta-t-il.

-Ressens-tu encore la douleur de la dernière fois ? Lui demandais-je.

-Oui.

J'avais besoin de cette souffrance pour me sentir à nouveau bien.

Je m'assois sur ce dernier et retire son haut.

Je dispose mes mains sur son cou et suivant la trajectoire de sa musculature je continue sur ses épaules.

Il me regarde faire ne bronchant pas.

Je continue cherchant une idée de ce que j'allais lui faire.

Je contourne ma main et passe mon doigt dans sa colonne vertébrale.

Une idée me vint.

Le touché était un de mes sens primitif. Le sentir avec ce sens me suffisait à savoir quelle souffrance j'allais lui infliger.

-Retourne toi.

Il s'exécute et je vis son dos large face à moi.

-Parfait. Dis-je en le regardant.

Je le caresse de haut en bas.

-Mmhhh... lâchais -je.

Soudainement d'un coup de doigt je le griffonne au dos.

J'avais de longs ongles tranchants.

Je continue et petit à petit hachure son dos.

De griffure en tout genre. Je me déferlais et extériorisais mais haine.

Je griffe de toute mes forces son dos.

Ce dernier ne bougea pas mais néanmoins se tortilla légèrement sur lui-même.

Son dos se retrouve très rapidement en sang.

Son sang limpide qui s'écoulait sur les draps blancs de mon lit.

Mais d'un coup son aura masculine pris d'otage mes sens.

J'humai son parfum. Décuplant mes envies.

Je m'arrête et comme la dernière fois et une fois de plus laisse ma soif de sexe parler à ma place.

Je passe mes mains sur ses épaules. Et par derrière commence à l'embrasser la nuque.

Des baisers délicats et légers.

La toile sombre (LTS)Where stories live. Discover now