Chapitre 1: Et ainsi,une belle fille est devenue un fils

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Chapitre 1: Et ainsi,une belle fille est devenue un fils

Des nuages blancs flottaient tranquillement par-dessus l'herbe verte et fraiche qui tapissait la terre. Un vent soufflait, entraînant des ondulations vertes et azures.

Le ciel semblait être soigneusement balayé ; c'était un bleu rafraîchissant.

Un léger parfum d'après-pluie unique aux plaines herbeuses imprégnait l'air, remplissant les poumons.

Au bout du ciel, il y avait une ligne où le bleu et le vert se rencontraient avec de douces courbes et des légers creux.

Parmi le vert azur sans fin, des touffes blanches semblables à des fleurs de coton se déplaçaient lentement. Un petit groupe de guerriers robustes venant des plaines herbeuses montaient sur de beaux chevaux alors qu'ils agitaient les fouets dans leurs mains, lançant des cris sonores pour rassembler les moutons.

Soudain, le ronronnement lointain de sabots de chevaux se fit entendre. Un vigoureux groupe se précipitait des profondeurs des plaines herbeuses.

Un guerrier vêtu en peaux d'animaux avec les cheveux lâchés chevauchait juste devant eux.
Il portait un large ruban frontal sur sa tête et il avait une pleine barbe.
Il était penché en avant, debout sur les étriers. Il y avait un air de joie et d'urgence dans ses yeux ; il tenait les rênes d'une main tandis qu'il fouettait le cheval de l'autre.

— Allez ! cria l'homme, tandis que le cheval sous lui répondit d'un hennissement. Ils prirent de nouveau plus de distance par rapport à l'attroupement derrière eux.

La longue crinière du beau cheval et les cheveux libres de l'homme dansaient dans le vent. Un homme et un cheval, remplis d'une liberté sans entrave.

Un cavalier galopa vers eux du côté opposé.
Il descendit du cheval plusieurs mètres plus loin, puis s'agenouilla à un genou.

L'homme tira les rênes. Les guerriers qui le suivait s'arrêtèrent les uns après les autres. Pas une seule personne n'avança d'un demi-pas de plus.

— Qu'y a-t'il ? La voix de l'homme résonna comme une grosse cloche, pleine de vitalité.

— Rapportant le Khagan, la Khatun est en train d'accoucher !

Le cheval noir de l'homme passa devant la personne agenouillée comme une flèche, et il continua à foncer devant.

Il restait clairement trois jours selon l'estimation de la sorcière. Il avait fait partir une petite tribu rebelle le plus rapidement possible avec son peuple, mais malgré un retour précipité de jour comme de nuit, il fut toujours en retard.

L'homme n'a pas été obstrué pendant tout le trajet. Une fois à l'extérieur de la grande tente, il descendit de cheval. Le peuple des plaines herbeuses s'étaient rassemblés devant la tente, puis ils se agenouillèrent à un genou et pressèrent leur poing droit au milieu de leur poitrine : — Salutations au Khagan !

Seules six personnes s'étaient légèrement inclinées en avant par courtoisie alors qu'ils nommèrent : — Khagan.

Des pleurs de douleur et des cris se répandirent de l'intérieur de la tente. Une touche de chagrin qui n'allait pas avec l'apparence de l'homme se répandit dans ses yeux. Il alla à l'entrée de la grande tente, mais il fut bloqué par la sorcière: — Khagan, la madame est en train d'accoucher. Vous ne pouvez pas entrer.

L'homme avait des yeux de tigre. Son regard devint aussi acéré qu'une épée en un instant.

La sorcière frissonna, puis elle recula sur le côté. L'homme renâcla froidement alors qu'il entrait dans la grande tente.

Jing Wei Qing Shang FR (Clear and Muddy Loss of Love)Where stories live. Discover now