Chapitre 5: Les étrangers attirés, la calamité monte dans les plaines herbeuses

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Chapitre 5: Les étrangers attirés, la calamité monte dans les plaines herbeuses.

Le ventre de Furong grossissait de jour en jour. La tente du roi débordait de la joie en l'attente d'accueillir une nouvelle vie.

La sorcière disait que cet enfant naîtrait en hiver, un jour de grandes chutes de neige. C'était la meilleure saison pour les nouveaux-nés dans les plaines herbeuses. Certaines petites tribus menaient généralement une lutte désespérée pour arracher des rations pour l'hiver à la toute fin de l'automne, mais toutes les batailles cessaient après les premières chutes de neige. Cela signifiait que le troisième enfant de la famille Qiyan aurait un laps de temps relativement long pour passer la période du nourrisson fragile.

Furong avait beaucoup d'expérience en tant que mère de deux enfants. Elle avait commencé à faire de nouveaux vêtement dès qu'elle s'était rendue compte qu'elle était enceinte. En incluant les vieux vêtement d'Agula, il devrait y avoir assez de vêtements pour son troisième enfant.

Sukhbaru et Furong avaient le même sentiment : ce bébé sera un garçon, un garçon qui libèrerait sa sœur ainée de son devoir !

Les premières chutes de neige avaient duré des jours depuis le début de l'hiver. La neige accumulée avait une épaisseur d'au moins quinze centimètres. Sukhbaru dit joyeusement à Agula :
— Viens et regarde, Agula. La neige est une bénédiction du ciel, donnée à nous, le peuple des plaines herbeuses. Avec elle, les pâturages seront certainement riches l'année prochaine.

Mais quelques jours plus tard, Sukhbaru conduit soudainement un groupe de personnes hors du camp.

Une petite tribu était venue signaler que la tribu Aka qui dépendait de la tribu Chengli avait été anéantie...
Qui au juste avait rompu la trêve hivernale des plaines herbeuses ?

Le groupe voyagea le temps d'un jour et une nuit. Sukhbaru vit de loin le saisissant camp noir brûlé, tacheté de pourpre.
Une fois à proximité, même les guerriers Chengli habitués à voir la vue des morts ne purent s'empêcher de prendre une froide inspiration: des cadavres gelés gisaient partout. Même les personnes âgées et les enfants n'avaient été épargnés.

— Buqin.

— Khagan !

— Rends-toi à l'arrière du camp. Vérifie les enclos du bétail.

— Compris.

Sukhbaru descendit de cheval, puis s'approcha de quelques cadavres pour observer plus précisément.
Il constata que leurs blessures mortelles n'avaient pas été causées par des cimeterres. Au lieu de cela, il y avait des trous de la taille d'un bouchon de bouteille, et certains d'entre eux avaient été abattus par des flèches errantes. Quelques flèches avaient complètement traversé le corps, ne laissant que les plumes à l'extérieur.

Sukhbaru s'inclina légèrement vers les morts, puis il marcha sur le cadavre et sortit la flèche. Sukhbaru fut un instant déconcerté lorsqu'il vit les petits caractères gravés sur la pointe de la flèche.

Des caractères carrés et rigides. Les lettres de l'empire Wei, d'où venait Furong.

— Rapport au Khagan !

Buqin s'agenouilla sur un genou, puis il rapporta : — Tout le bétail dans les enclos est mort...

Buqin ne pouvait pas le comprendre : si ce n'était pas par soucis de rations, pourquoi attaqueraient-ils la tribu Aka en hiver ? La vue des centaines cadavres de bétail lui brisait le cœur.

— J'ai compris.

Sukhabru fit craquer la flèche dans sa prise. Après réflexion, il garda la partie avec les caractères gravés : pourquoi les habitants de l'empire Wei étaient-ils venus dans les plaines herbeuses ? Pour le savoir, il devait d'abord se rendre à un certain endroit.

Jing Wei Qing Shang FR (Clear and Muddy Loss of Love)Where stories live. Discover now