𝔐𝔢̂𝔪𝔢 𝔞𝔭𝔯𝔢̀𝔰 𝔩𝔞 𝔪𝔬𝔯𝔱†

DORNELLE | 12

Banji en multimédia*

Chapitre 5
—
Strong enough*

*Assez fort

D O R N E L L E
——
3 Juillet 2042

Je marche à reculons en fixant l'avion de Jenemarie qui n'avait toujours pas bougé de sa place. Son absence va me faire trop chelou, j'sais même pas si je vais le supporter. C'est la première fois qu'on se sépare autant depuis qu'on s'est rencontré et croyez moi que ça va faire chelou.

Je prend sur moi et me retourne pour sortir de l'aéroport et me diriger vers la voiture du chauffeur qui m'attendait.

J'avance lentement quand un mouvement à ma gauche m'interpelle, je jette un coup d'œil. C'était le mec de l'ascenseur dans l'hôtel qui marchait à la même allure que moi en souriant.

Je fronce les sourcils. Qu'est ce qu'il me veut celui-là ? J'ai assez de problème comme ça.

J'avance sans lui prêter attention et arrive rapidement devant le chauffeur. Le gars s'arrête à quelques mètres de moi et sourit.

Dior: Tu veux savoir mon adresse ou tu la connais déjà ? C'est bon ? Tu sauras te débrouiller ?

Il hoche simplement la tête et s'éloigne de nous.

Je dit à mon chauffeur d'essayer de faire un trajet flou pour éviter que l'autre continue de nous suivre. En attendant j'envoie un message à Tristan pour lui dire que je suis suivit. Vous savez ce qu'il m'a répondu ? Qu'il s'en battait les couilles et que je devais le supprimer de mes contacts. J'ouvre la bouche choqué. J'aurais jamais cru qu'il serai allé aussi loin par rapport à cette histoire. Il ne veut pas tourner la page et ça devient lourd. Vraiment lourd.

J'envoie le même message à Oncle Kurtees, il répond à la minute que je devais rentrer à la maison sans tarder et de laisser faire.

Je répète ça au chauffeur, il arrive chez moi rapidement. Il me fait sortir de la voiture et m'accompagne jusqu'à la porte. Je lui donne le reste de l'argent et le remercie pour hier et aujourd'hui. Je compte pas le lâcher d'ailleurs. Je vais le prendre pour tout mes déplacements.

Ma mère ouvre la porte un peu inquiète.

Maman: Ça va bébé ? Il ne s'est rien passé ?

Elle surveille derrière moi avant de me faire entrer et de fermer la porte à clé.

Dior: Il c'est rien passé. Mais le gars qui me suit, nous a à l'oeil depuis l'hotel. En tout cas c'est là que je l'ai remarqué. Ça ce trouve qu'il est là depuis un bon moment.

Maman: Putain !

Dior: Stresse pas. Si c'est Caleb, je vais m'en occuper.

Maman: Non Dior.

Dior: Si maman. C'est de ma faute alors je vais tout arranger.

Elle me prend dans ses bras et me dit d'aller me changer et tout.

Dans le couloir à l'étage, je croise Tristan. Il sourit doucement d'un air hautain et s'arrête devant moi.