Chapitre 24

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Il était là...

L'heure finale avait fait son apparition. Durant un moment je crus que tout ce qui se passait n'était qu'un mauvais rêve, une sorte de canular improbable qui aurait pu nous faire rire. Mais, non, rien, à par un vide dans la tête et des pensées qui fusaient comme des éclairs.

Comment me sentais-je ? Horrifié.

Je ne voulais pas être là, à contempler cette scène. Je ne voulais pas être là, à me forcer de voir ce qu'il se passait.

Je ne voulais pas y croire, je voulais tout annuler, tout oublier, tout... je voulais disparaître, m'en aller, m'enfuir. Pour pouvoir aller loin, et me faire oublier quelques secondes. En vain. Tout pesait dans l'atmosphère, ce qui faisait régner en priorité une douleur dans mes yeux, mon corps et men cœur.

À quoi pensais-je ? À rien, à lui, à l'autre... à moi. À partir. Je me sentais vidé de toutes mes forces, incapable de faire quoi que ce soit. Pourtant, je courais.

La peur m'avait prit au dépourvu, j'espérais que rien ne soit arrivé, je voulais désespérément retourner dans le passé, tout arrêter et recommencer. J'avais peur, je ne comprenais plus rien, ailleurs, comme à l'ouest, je ne saisissait plus grand chose des événements.

On parlait de lui, pour l'éloigner de nous et ne pas savoir où il était et ce à quoi il pensait, puis maintenant, depuis une minutes, on se met à courir après lui pour savoir ce qu'il veut.

Imaginant de la plus bête des façons que tout n'était qu'un horrible cauchemar, et que j'étais dans un coma depuis trop longtemps.

je voulais profondément sonder mon âme, je voulais être capable de tout comprendre et de trouver toutes les solutions, mais tout nous échappait encore et encore... J'en ai marre.

Ne plus rien savoir, voilà ce que je souhaitais. Au lieu de ça j'avais comme un pincement en moi, une espèce de piqure irritable qui devait s'exprimer et qui prenait en otage mes pensée. Je devais me contrôler.

« Plus vite ! » Mikey hurlait ses paroles, il avait peur, comme tout le monde, il ne voulait plus perdre des gens, il voulait sauver la situation. Il tentait de se défaire du passé qui pesait tel un fardeau.

Il craignait ce qu'il pourraient éventuellement se passer. cette mascarade nous semblait déjà trop imprévisible.

« Putain de merde ! Pachin grouille. » j'hurlais, je voulais pleurer, je voulais être faible, mais j'agissais comme si j'avais été drogué, je devais voir ça.

J'étais effrayait, instable, oui, emparer d'une crainte de tout ce qu'il pourrait se produire. Depuis ce jour il était capable de tout. Et le fait qu'il soit avec le blond dont je suis amoureux me rendait anxieux et nerveux.

J'arrive Fuyu.

Nous étions en train de courir à plein allure, le vent en pleine face ralentissait notre course effrénée, chacun de nous tentaient de rester attentif. de capter ne serait-ce qu'un seul bruit. La nuit nous bloquait le passage mais les lampadaires guidaient notre chemin.

Tout était trop calme, pour ce que nous faisions actuellement. Dans l'air seulement nos souffle s'éternisaient. Courir. Nous devions le faire.

Mon cœur battait à fière allure, laissant une vitesse monstrueuse envahir mes vaines et mes nerfs qui grandissaient peu à peu, je ne tenais plus en place, j'allais craquer. Ce monstre que je maintenais en cage semblait vouloir se libérer. Je ne pouvais plus tenir. J'allais craquer... Demeurant l'esclave de mes propres émotions, j'éclatais enfin. Ils étaient là.

ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ɴᴏʀᴍᴀʟ | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ |Where stories live. Discover now