Chapitre 15

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BONNE LECTURE♥️

*KOUNA COUNDOUL*

Je reçois des tapes sur les fesses, comment je déteste ça.

Moi : Maimouna Diop loula daal iow ningamay yéwé?( Qu'est-ce qui te prend Maimouna Diop ? C'est comme ça que tu me réveilles ?)

Maimouna : dois-je te rappeler que tu vas te marier dans quelques jours ?

Moi : c'est quoi le rapport entre le mariage et le sommeil ?

Mainouma : kouna. Dit-elle désespérée

Moi : s'il te plaît ne me rappelle pas que je dois m'occuper d'un homme et de sa famille. Mansour, il a deux mains pour s'occuper de lui même.

Maimouna : arrête de faire ta folle s'il te plait et lève toi on doit aller au marché.

Moi : pour ?

Mainouma : même si le délais est court tu dois qu'à même apprendre à faire quelques choses.

Putains qu'est ce qui m'a pris d'accepter ce mariage. Certes je l'aime mais franchement engagée à se condamner à vie à côté d'un homme c'est le pire des choses.

Depuis qu'ils ont fixé la date, je séjourne chez mon beau père qui pense être mon beau frère le pauvre il est tellement gentil pour mériter de vivre dans le mensonge. Chaque fois, il me rappelle les devoirs d'une bonne épouse en me disant de suivre les traces de ma '' sœur '' pensant qu'elle est blanche comme neige mais bon je ne vais pas être celle qui va détruire son mariage. Tel que je le connais, si ma mère lui disait qu'elle avait des enfants c'est sûr qu'il allait le comprendre.

J'accompagne ma mère au marché et j'ai réussis à pris deux portes feuilles de deux dames sans que personne ne s'en rend compte. C'est plus fort que moi même si c'est pour le prendre et le jeter après mais je ne peux pas m'en empêcher de le faire.

Ma mère n'arrête pas de parler mais franchement je ne me marie pas pour cuisiner mais je suis qu'à même heureuse de savoir que dans quelques jours je vais vivre sous le même toit que Malika et junior le bêtisier.

La belle mère de maimouna a fait venir un marabout pour faire selon elle le listikhar. Ma mère avait tellement peur pensant que ce mara pourrait savoir que j'étais sa fille mais heureusement qu'il n'a rien détecté. Il m'a seulement recommandée de respecter la prière et m'a donnée des doua à faire.

Mame Diarra Bousso, la belle mère de Maimouna, m'a tellement sermonnée sur le fait que je ne respect pas la prière. Cette femme est une idole, une référence pour moi.

Les enfants de ma mère sont tellement différents de moi. Ils sont pieux, respectueux, calmes et ils maîtrisent très bien les écrits de Khadimou Rassoul notamment Fuzti qui me donne des chaires de poules ainsi Jamantali.

J'étais dans la cuisine avec ma mère qui me donnait des cours de cuisine mais franchement je n'ai retenu qu'une seule chose c'est qu'on doit éplucher les légumes avant de le mettre dans l'huile et d'y rajouter par la suite le riz et on termine avec le poisson. Je pense que c'est ce qu'elle a fait.

Elle a fait le dîner que je dois servir à la famille de Mansour qui seront là le soir pour le premier cadeau.

Encore une fois la belle mère de Maïmouna m'a appelée pour me dire comment me comporter. Ils sont tellement gentils que je me dis que ma mère aurait dû leur dire la vérité sur notre existence Abdoulaye et moi.

Le soir, je reçois la mère et quelques tantes de Mansour.

Malika, n'est pas venue malheureusement mais il ne reste que quelques jours pour vivre avec elle sous un même toit.
Elles discutaient entre elles comme si elles se connaissaient mais une d'entre elles a retenu toute mon attention, celle qu'on m'a présentée en tant que la mère de Malika. Elle est vraiment belle, posée et douce à la fois. C'est la première fois que je la vois mais je l'admire.

 LA LETTRE DE BINETOU Where stories live. Discover now