Chapitre 10

45 5 0
                                    

Hadrian

Putain de merde, mais pourquoi je n'ai pas attendu encore deux secondes.

Ce que j'ai en face de moi me donne envie de tout briser.

Je suis en colère, et à l'instant où j'ai vue, son dos j'ai compris que ce fils de pute n'a vraiment pas été de main morte.

Comment arrive-t-elle à me faire confiance après le traumatisme qu'elle a du subir au main de ce salaud.

Après tout, je reste un homme, qu'elle connaît à peine.

Quand j'ai vu son dos, j'allais faire demi-tour, mais je ne pouvais pas, parce qu'elle aurait pensée que ça m'a repoussé, alors qu'elle est juste magnifique.

Je sens sa respiration devenir lourde dans la pièce, et je peux entendre des sanglots.

Elle pleure, a cause de moi, et je déteste ça.

Je m'approche lentement d'elle, sans jamais quitter des yeux son dos.


Une fois proche d'elle, mon regard parcours l'intégralité de son dos.

Est-ce que j'ai envie de les toucher ?

Oui.

Est-ce que j'ai envie de lui montrer, à quel point elle est belle ?

Oui.

Est-ce que j'ai envie qu'elle cesse de pleurer ?

Oui.

Est-ce que je vais assumer la suite ?

J'en sais rien.

Elle sanglote toujours, et moi je prend une grande inspiration, avant d'effleurer sa nuque pour dégager ses cheveux.

- Malia. Dis-je la voix rauque.

Sa réponse fut rapide, elle se mit à pleurer encore plus fort.

- Hadrian je...

- Arrête de pleurer, je déteste ça Malia. Lui répondis-je en la coupant.

J'ai bien appuyé sur son prénom, pour qu'elle comprenne que je suis plus que sérieux.

Elle ne réponds pas, mais ses pleurs cesse petit à petit.

J'incline ma tête vers le bas, pour retrouver son oreille droite.

Mes deux mains ont trouver les courbes de ses hanches, je l'a sens frissonner, et putain je crois que moi aussi je frissonne.

Perso c'est même pas étonnant.

J'allais parler, mais elle me devance en murmurant deux mots.

- C'est lui.

Après avoir dis ça, elle baisse la tête.

- Ou est passée cette putain de guerrière ? Lui murmurais-je à l'oreille, alors que mes doigts parcouraient son dos d'une lenteur délibéré.

- Elle est fatiguée, elle en a marre Hadrian. Répondit-elle en commençant à récupérer un tee-shirt pour le passer sur ses épaules.

Il ne fallait surtout pas que cette discussion s'arrête comme ça.

Je lui arrache son tee-shirt, et le jette à l'autre bout de la pièce, alors qu'elle se retourna violemment, les bras croisés sur sa poitrine, en hurlant :

K E L L A N Where stories live. Discover now