Chapitre 12

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Hadrian

Je meurs de faim oui.
Mais est-ce que je sais de quelle faim nous parlons là ?

Mais oui tu sais, espèce de pervers.

Quand elle a quittée l'encadrement de la porte, elle a laissée son odeur fruité entrer dans toute la pièce.

Comme si elle n'était jamais partie.

J'étais tellement concentrer sur son arrivée, que j'avais même raccrocher avec Andrew sans m'en être rendu compte.


Concentre toi Kellan.

Figure toi que c'est ce que j'essaie de faire.

Je ferme un instant les yeux, repensant à ce pour quoi je suis ici.

Repensant au calvaire que j'ai passé il n'y a pas si longtemps que ça.

Et puis je m'aperçois qu'elle est la seule onde positive du tableau, pourtant son âme est aussi torturée que la mienne.

***

J'ai réceptionné le message codé de Andrew, nous changerons de planque demain dès l'aube, pour l'heure je me languis déjà de l'a retrouver, néanmoins je ne sais pas comment m'y prendre, je n'ai tellement pas envie de lui faire du mal.

Avoir vu son corps, marqués, m'a rendu complètement fou.

Ça on l'a tous vu.

Oh la ferme.

Je sors de ma chambre, fermant précautionneusement mon ordinateur et ses fichiers, alors que je me dirigeais vers elle, je m'arrête un instant pour l'observer.

Un chignon désordonnée dégage sa nuque, quelque mèche rebelle viennent taquiner son front, qu'elle s'empresse de dégager avec le dos de sa main.

Je pense qu'elle n'a pas encore senti ma présence puisqu'elle se met à danser, et à chantonner en même temps.

Elle a l'air heureuse.

Bras croisés, je continue d'observer ses gestes aussi doux dans la préparation du repas que dans son petit spectacle.

Son mouvement de hanche est juste..

Ferme là.

Un grognement sorti de ma bouche, pour exprimer mon mécontentement à ma putain de conscience, chose que j'aurais dû retenir puisqu'elle se retourne violemment dans ma direction, le visage écarlate.

- Tu..tu es la depuis combien de temps ? Demanda t-elle en faisant mine d'essuyer le plan de travail.

- Je..je viens tout juste d'arriver. Mentis-je.

C'était surtout pas le moment de la braquer, elle commence tout juste à s'ouvrir à moi, j'allais pas gâcher ça.

Malia

Il ment. J'ai senti sa présence il y a une vingtaine de minutes et ma petite danse était totalement improvisé.

Je me sens belle lorsqu'il pose ses yeux sur moi.

K E L L A N Where stories live. Discover now