𝒕𝒘𝒐 𝒚𝒆𝒂𝒓𝒔 𝒍𝒂𝒕𝒆𝒓 [𝒂𝒈]

2|76. « Tu me rends complètement fou. »

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❝ 𝓙e reste alors un moment avec Callie et Alex en attendant que les garçons sortent du vestiaire pour que l'on puisse rentrer à l'hôtel. J'imagine que les Bleus vont vouloir fêter cette victoire, mais je ne suis pas sûre que Didier l'acceptera étant donné que nous repartons demain en fin d'après-midi pour Rio de Janeiro. Ces derniers arrivent vers nous une dizaine de minutes plus tard et nous nous dirigeons de ce fait vers le bus qui était garé dans le parking sous-terrain.

Je suis le groupe en continuant de discuter avec ma meilleure amie de ce match, et aussi de ma conversation avec Lucas, mais je sens une main entourée mon bras pour m'arrêter. Je ne suis pas surprise de voir qu'il ne s'agit que d'Antoine.

– Reste avec moi, on ne rentre pas tout de suite à l'hôtel.

– Où est-ce que l'on va ? je fronce les sourcils

– Tu verras, c'est une surprise.

– Et Di ...

– Didier est au courant, je lui ai promis qu'on serait de retour dans une ou deux heures et qu'on n'ira pas dans un endroit où on risque de nous reconnaître. il me coupe

J'acquiesce sans grande conviction en me demandant où nous allons bien pouvoir aller puisque c'est une ville que nous ne connaissons pas du tout. Je salue rapidement Callie qui ne tarde pas à rejoindre Paul en lui sautant dans les bras. Je souris en les voyant aussi complices, ils sont vraiment le couple le plus adorable que je connaisse, ils ont l'air si heureux ensemble. J'ai l'impression de me retrouver en eux, ils se sont quittés bêtement, et maintenant qu'ils sont de nouveau réunis, ils en profitent comme s'ils venaient de se rencontrer. Je me reconcentre rapidement sur Antoine qui me prend la main et nous partons vers la sortie du stade. On s'arrête devant l'emplacement réservé aux taxis, mon copain me prévient alors qu'il en a appelé un et qu'il ne devrait pas tarder à arriver.

– Tu ne vas pas me dire où l'on va, n'est-ce pas ?

– N'essaye même pas de me convaincre de te le dire, tu n'y arriveras pas.

– Tu n'es pas cool.

– Je sais bébé, mais tu ne pourras pas m'en vouloir longtemps.

Je lève les yeux au ciel pendant qu'il en profite pour rigoler parce qu'il sait pertinemment qu'il a raison. Nous n'attendons même pas cinq minutes avant que le taxi n'arrive alors nous montons à l'intérieur et il prend la route dès qu'Antoine a indiqué l'adresse de notre destination au chauffeur. Je remarque que celui-ci avance vers le centre de São Paulo et il emprunte les avenues les plus importantes. Je regarde à travers la vitre de la voiture la vue qui s'offre à nous, nous roulons entre les gratte-ciels et nous traversons le quartier d'affaires. C'est vraiment magnifique, il fait noir et nous sommes simplement éclairés par les lumières de la ville. C'est une ambiance que j'adore et que je trouve si apaisante. Il y a encore beaucoup de monde dans les rues malgré le fait qu'il soit tard, on est même pris dans quelques petits embouteillages, mais cela nous permet de profiter encore mieux de la vue.