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Il répond à mon baiser avant de me repousser et de me donner une claque, ça fait mal ça.

William : non mais ça va pas pervert !

Je me tiens la joue ahuri pas part la gifle, mais part mon propre comportement, j'embrasse pas les gens comme ça !

William : sortez d'ici ! Et ne vous approchez plus de moi et de Vincent.

Je sors sans discuter, vu son état il serait capable de me poignarder à mort.

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Non mais pour qui il se prend lui, on se connait à peine, nos grands frères étaient en couple mais c'est tout, avant l'enterrement d'Albert je l'avais jamais vu moi. Est-ce que tous les Holmes sont comme ça ? Non, Mycroft était toujours correct, mais bon il nous avait dit que son petit frère était particulier, là je confirme.

Vin': papa...

je me redresse rapidement et remarque mon fils dans le couloir.

Vin': pourquoi tu pleures ?

Je sursaute et touche mes joues, effectivement, je pleure.

Chez Les Moran

Après un bon mensonge pour expliquer mes larmes et l'absence d'Holmes, je me précipite chez mes amies de longue date.

Je raconte tout à Irène Moran, ma meilleure amie et mère de Rarity. Une petite fille calme et jolie, mon fils l'adore.

Irène : il t'a embrassé et après~

Je roule des yeux en voyant où elle veut en venir.

Moi : et rien. Je l'ai giflé et lui ai demandé de partir.

Irène : mais pourquoi ?

Moi : on embrasse pas les gens comme ça !

Irène : mais, si ça se trouve il en pince pour toi.

Moi : en deux jours ?

Irène : Mycroft voulait déjà vivre avec ton frère dès leur rencontre non? Les Holmes tombent rarement amoureux et quand ça arrive, il ne lâche plus la personne. Prépare toi à te faire séduire mon petit William.

Moi : Liam. C'est comme ça qu'il m'appelle.

Elle fait un énorme sourire, pourquoi j'ai dit ça ? Je prends une gorgée de thé pour reprendre contenance et cacher mes rougissements. Mon amie pousse un soupir las, je la comprends Sébastien est encore en mission.

Depuis la mort d'Albert, Sébastien l'a remplacé au front et Irène ne le supporte pas, elle a peur qu'il connaisse le même sort que mon frère.

Moi : Irène...

Je pose ma main au dessus de la sienne, elle tremble.

Irène : j'ai constamment peur William, et si il ne rentre pas lui aussi ? Qu'est ce que je vais devenir et Rarity ? Pourquoi est-ce qu'il accepte de partir à chaque fois et nous alors on ne compte pas ?

Elle se met à pleurer je me rapproche d'elle pour la serrer dans mes bras.

Moi : c'est son choix Irène, tu dois juste continuer à prier et ne pas imaginer le pire à chaque fois qu'il s'en va. Lui aussi il peur, peur de ne plus voir sa reine et sa princesse, il me l'a dit plusieurs fois, mais il doit le faire, pour son pays, pour vous, pour nous. Il est fier à chaque fois qu'il gagne, il ne profite même pas de sa victoire aves ses collègues il vient directement ici et il reste avec vous, il profite de chaque moment avec vous. Calme toi, tu sais très bien qu'il déteste te voir comme ça.

Elle sèche ses larmes et je pars chercher sa trousse de maquillage.

Irène : merci... merci William.

Moi : de rien ma belle, tu ne travailles pas aujourd'hui ?

Irène : je me suis pris un jour de congé aujourd'hui.

Moi : l'avantage de travailler à son compte madame la psychologue pour enfants.

Elle me tire la langue et je rigole fier d'avoir retrouvé ma meilleure amie.

Quelques jours plus tard.

Je n'ai plus revu Sherlock. Je suis repassé au coin de la rue où on s'était vu la dernière fois, mais rien, j'ai traversé la route où il avait failli me renverser plusieurs fois, là aussi rien. A croire que même les routes qu'il a l'habitude de prendre il les évite. Je soupire en regardant les parents prendre leurs enfants.

??? : William !

Mon cœur s'accélère mais il se reprend rapidement, ce n'est pas lui.

Moi : Mr Whiteley, quelqu'un a déjà récupéré votre petit frère.

Whiteley : je sais, c'est pour vous que je suis là.

Le contraire m'aurait étonné.

Il rougit et me demande timidement.

Whiteley : vous accepteriez un rendez vous demain soir, ou après demain hein c'est comme vous voulez.

Moi : vous êtes le grand frère d'un de mes élèves, je ne peux pas être proche de vous.

Whiteley : je n'aurai qu'à lui changer d'école.

Mais quel égoïste !

Moi : votre petit frère a besoin de soins spéciaux et il s'est très bien adapté à ses camarades et vice versa, se serait égoïste de le changer d'école maintenant.

Whiteley : alors acceptez mon rendez vous.

Moi : le chantage ne fait pas parti de mon mode de vie, vous m'excuserai mais j'ai mieux à faire.

Il semble sous le choc, non mais oh, je préfère encore garder les maternelles que d'aller à un rendez-vous avec lui.

A plush 🎊🎊🎊🎊

Amoureux d'un père célibataire [Terminé✓]Where stories live. Discover now