IX - Sanctuaire de Toto'Isa

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Link arriva dans le sanctuaire avec un bouquet de fleurs sauvages qu'il me tendit :

- Désolé d'avoir oublié votre prénom !

Il s'inclina en gardant les bras tendus devant lui.

- Heu... Link ?

- Oui ?!

- C'est fort gentil mais vous avez oublié ?

Je passai ma main plusieurs fois à travers les fleurs. La pointe de ses oreilles rougies. Il marmonna :

- Par Hylia... C'est embarrassant. 

Puis il se reprit :

- Excusez moi ! Je voulais sincèrement bien faire.

Je secouai les mains devant :

- Ne vous inquiétez par votre manouvre est bienveillante et je vous en remercie. Posez les ici.

Il s'exécuta et je fis une blague de mauvais goût :

- Vous devez être le premier à fleurir ma tombe.

Il se figea et tourna lentement la tête vers moi avec les yeux grands ouverts. Alors qu'il devenait rouge, il commença à crier :

- JE...

Je le coupai :

- Je rigole Link. Merci beaucoup, ça me fait plaisir.

Je m'inclina devant lui avec le peu de grâce que j'avais. Il sourit comme un enfant. 

- Je suis pardonnée ?

- Evidemment.

- Merci (T/p).

Il s'approcha d'une sorte de socle avec des rouages sur le dessus. Quand il la toucha, la plateforme de devant se mit à bouger. Je remarquai qu'il y avait un coffre en dessous et je lui fis remarquer. Il tourna la plateforme d'un quart sur le côté et il put traverser tout en prenant le coffre.

Sur le suivant, il dût aligner des escaliers et sur celui d'après, prendre un clé puis aligner une rampe pour pouvoir accéder à la momie. Il déverrouilla la porte grâce à la clé et avant qu'il ne toucha le carré bleutée, je lui demandai :

- Etes vous bientôt arrivé au village Cocorico ?

- Oui, je suis tout proche et comme je me suis trouvé un cheval, ça va beaucoup plus vite !

- Oh ! C'est vrai ? Il s'appelle comment ?

- Je ne sais pas, j'ai pas d'idée. Je ne suis pas très fort pour les prénoms.

- Je l'avais remarqué.

Link rigola un peu mais il se gratta le dos de la tête manifestant une gêne.

- Excusez moi, c'était du second degré, je ne voulais pas vous embarrassez.

- Sincèrement, vous êtes drôle. Je suis juste trop gênée par la situation. Donc vraiment, ne vous excusez pas.

- Merci.

Il prit son emblème et partit en me faisant un petit signe. Je regardai le bouquet le plus longtemps possible, encore flattée par le compliment que le prodige m'avait fait.

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