La confrontation

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Rentrant chez lui mouiller et ayant rater son cours de piano, Gabrielle Agreste s'avança vers son fils. En lui jetant un regard froid et d'une

« Puis-je, savoir où tu étais, Adrien ? Ton professeur de piano t'a attendu plus d'une demi-heure.

Généralement, Adrien était un garçon plutôt soumis et désireux te répondre au attende des autres, mais récemment le manque de respect, d'estime et de respect de ceux-là même dont il essayait vaille que vaille de ceux-là même qu'il avait essayé de satisfaire était venu à bout de sa résilience. Après une longue réflexion, il en était venu à la conclusion qu'il était temps de se faire respecter et faire ce qui était bon pour lui. Il était trop souvent laissé écraser par son père, bien sûr, mais aussi par lady Bug. Au fond c'était de sa faute personne n'aimait les victimes.

Il s'efforça donc de ne pas se laisser intimider et de ne tenir nullement compte de son humour. Il leva les yeux et sourit.

« J'ai fait l'impasse pour passer un moment avec mon amoureuse dans le parc. Avec mon emploi du temps ou chaque minute de ma journée est programmé au moins deux semaines à l'avance, c'était bien obliger que cela arrive un jour. Je m'excuserais bien, mais cela va forcément se reproduire si tu ne te décides pas à alléger mon emploi du temps un minimum, papa.

Ne s'attendant pas à pareil réplique de la part de son fils si docile la plupart du temps. Le fait qu'il parle si ouvertement de sa petite amie le surpris. Quand son fils était sorti mais ce qui le choqua c'est que son fils ait osé le tutoyer et l'appeler papa, plutôt que père.

« Ne soit pas impertinent, jeune homme.

Adrien haussa les épaules.

« Je ne l'ai pas été. Franchement, papa, quand te décideras-tu à te faire opérer.

Gabriel Agreste fronça les sourcils ne comprenant visiblement pas de quoi son fils voulait parler.

« De quoi, est ce que tu parles, Adrien ?

« Ben, oui, pour te retirer l'énorme balai que tu as dans le cul.

Le patriarche blêmit d'indignation. Par contre Nathalie ne put retenir un petit rire ce qui lui valut un regard noir plein de reproche de la part de son employeur.

« Adrien, ton comportement est inacceptable. Je t'interdis de revoir cette fille.

« Que penserait ma mère de tout cela à votre avis ?

« Comment ?

« Je vous demande lequel de nous deux ma mère soutiendrait entre nous deux. Vous, le père autoritaire qui régit chaque minute de la vie de votre enfant quitte à lui refuser de faire ses propres expériences ou le fils qui réclame juste assez de temps pour faire ce que tout adolescent amoureux ferrait. Daigne méditer cette question avant de t'endormir, papa.

Le styliste se renfrogna.

« Va, immédiatement dans ta chambre, Adrien.

« Non.

« Quoi ?

« Tu m'as bien entendu, répondit calmement Adrien. Je n'ai pas fini de parler. J'ai besoin de temps et ce temps vous me l'accorderez d'une manière ou d'une autre.

« Je t'ai dit d'aller dans ta chambre et tu ferais mieux de m'obéir.

« Sinon quoi ? Tu ordonneras à ton gorille de me casser la gueule ? Je ne suis pas certain pas qu'il obéisse, il n'a pas spécialement paru presser tu nous rejoindre au parc. Ce dont je lui suis particulièrement reconnaissant d'ailleurs.

Depuis ce jour, ou tu m'as casser la gueule sur ton balcon Tome 1Where stories live. Discover now