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Jisung haleta, ses jambes tremblaient, son souffle était entrecoupé de courtes respirations. Il se baissa légèrement, les mains sur ses genoux pour ne pas s'effondrer sur le sol. Ses muscles lui faisaient mal, ses poumons brûlaient et il luttait pour reprendre son souffle. Le retour était imminent et il devait continuer, tout devait être parfait.
Alors il s'est levé, a remis la chanson en marche et a recommencé à danser. Jisung était seul, il avait insisté pour rester un peu plus longtemps, du moins c'est ce qu'il avait promis à Chan. Mais il est là, quatre heures plus tard, à recommencer la chorégraphie.
Au milieu de la chorégraphie, Jisung a commencé à être plus lent, remarquant rapidement que quelque chose n'allait pas, mais avant qu'il puisse vraiment comprendre, il s'est retrouvé au sol.
Des larmes ont rapidement perlé dans ses yeux, à cause de la panique de ne pas pouvoir bouger, son corps était lourd et bouger ses doigts semblait lui prendre toute son énergie, alors il est resté là sans bouger, les larmes roulant sur ses joues. Il ne savait pas depuis combien de temps il était là quand il entendit la porte s'ouvrir.
-Sungie ? Jisung a laissé échapper un sanglot en entendant Chan l'appeler.
-Hyung, a-t-il balbutié.
Il a essayé de se lever sur ses coudes pour voir son aîné, mais ce dernier s'était déjà précipité vers lui et l'aidait à se relever. Jisung a laissé échapper un gémissement avant de tomber dans les bras de Chan qui l'entourer de ses bras tandis que son cadet pleurait à nouveau.
-Sungie... Qu'est-ce que tu as fait...
Jisung n'a pas répondu, il mouillait la chemise de Chan de ses larmes, la voix de Chan tremblait lorsqu'il parlait et cela aggravait un peu Jisung. Chan lui frotta doucement le dos en murmurant des mots qu'il ne comprenait pas vraiment, mais entendre la voix de son aîné l'aidait à se calmer. Jisung finit par se calmer lentement et sentit le sommeil s'emparer de son corps, la dernière chose qu'il sentit fut Chan embrasser son front et le soulever avant de s'assoupir.
Lorsqu'il s'est réveillé, Jisung a regretté de l'avoir fait, son corps se sentait si mal, sa tête était comme prise dans un étau. Il remarqua rapidement en respirant qu'il était dans le lit de Chan, son odeur l'entourait et cela l'apaisait un peu.
-Enfin, tu es réveillé.
Jisung sursauta et leva les yeux pour voir Chan venir vers lui, l'homme plus âgé était assis sur le lit, son expression était si soulagée qu'elle donna à Jisung l'envie de pleurer à nouveau. Il avait inquiété Chan et il ne voulait même pas savoir comment l'autre avait dû se sentir en le voyant évanoui sur le sol de la salle d'entraînement.
-Je suis désolé, a-t-il chuchoté.
Il entendit Chan soupirer et une main vint remettre ses cheveux en place, il osa regarder l'autre qui le regardait déjà.
-S'il te plaît, ne refais jamais une telle chose, j'ai eu la peur de ma vie Sungie.
Jisung cligna des yeux pour effacer l'humidité qui s'installait et hocha la tête.
-Je sais que le retour n'est que dans quelques jours, mais tu n'as pas besoin de t'entraîner aussi dur et surtout pas tout seul. Si tu es bloqué sur quelque chose, demande de l'aide à moi ou à un autre membre, nous sommes toujours heureux de t'aider Sungie.
Jisung a seulement hoché la tête, la gorge trop serrée pour dire un seul mot.
-Ne refais pas ça, d'accord ?
Jisung a hoché vigoureusement la tête.
-Promets-le à Sungie.
Jisung s'est légèrement mordu les lèvres.
-Je te le promets, a-t-il finalement dit d'une petite voix.
Chan lui a souri doucement avant d'embrasser son front.
-Bon, maintenant tu dois manger quelque chose.
Alors que Chan faisait un mouvement pour se lever, Jisung a attrapé le bas de sa chemise, ce qui a arrêté l'homme plus âgé qui s'est assis et a regardé l'autre.
-Sungie ?
Jisung s'est senti rougir et s'est mordu les lèvres.
-Sungie, dis-moi ce qui ne va pas ? Tu te sens mal ? Une main s'est posée sur sa joue et Jisung a fait la moue en levant les yeux vers Chan.
-J'ai envie de... Je veux te faire des câlins, a balbutié le plus jeune.
Il entendit l'autre rire et juste au moment où il allait dire quelque chose, Chan s'allongea à côté de lui et lui tendit les bras.
-Viens ici, bébé.
Jisung cligna bêtement des yeux et sentit ses joues brûler en entendant le surnom qui lui fit manquer un battement, mais il n'hésita pas à venir se blottir contre l'autre. Une fois dans ses bras, Jisung enfouit son visage contre le cou de Chan et soupira de contentement en sentant les bras de l'autre l'envelopper.
C'est ce sentiment d'apaisement et de bien-être qui lui a fait lâcher ses mots.
-Je t'aime hyung.
Quand il réalisa ce qu'il avait dit, il souhaita qu'un trou l'avale, ou que Jeongin vienne soudainement se plaindre que les autres étaient méchants avec lui. Il sentit Chan bouger et un baiser fut déposé sur le haut de sa tête, ce qui le détendit légèrement.
-Je t'aime aussi bébé.
Jisung a laissé échapper un petit rire joyeux en frottant son visage contre le cou de Chan qui n'a fait que resserrer ses bras autour de lui.
-Restons ici un peu plus longtemps, a murmuré Chan, puis allons manger quelque part, hyung t'offre le déjeuner.
-Je veux du cheesecake.
Il a senti Chan trembler sous lui alors que l'aîné riait.
-Bien sûr, j'aurais dû m'en douter, alors hyung va te payer des cheesecakes.
-J'aime le son de cela.
-Alors, c'est un rendez-vous.
-A... Un rendez-vous ? a balbutié Jisung.
Il a senti Chan les déplacer et s'est accroché à la chemise de l'autre, pas prêt à quitter ses bras, mais Chan les a seulement tournés sur le côté pour qu'ils se fassent face.
-Oui, un rendez-vous, ça te dit ? demanda-t-il sans quitter Jisung des yeux.
Ce dernier se lécha les lèvres, son cœur battant la chamade, son visage brûlant.
-Ça a l'air... ça a l'air vraiment bien, a-t-il finalement dit.
Chan a tellement souri à sa réponse que Jisung a été obligé de sourire à son tour, mais il a fini par devenir encore plus rouge, si c'était possible, lorsque Chan a embrassé le bout de son nez.
-Et bien, alors faisons des câlins et allons à notre rendez-vous.
Jisung acquiesça et vint rapidement enfouir à nouveau son visage contre l'aîné qui rit légèrement au mouvement, mais se contenta de serrer l'autre dans ses bras en lui murmurant à quel point il était mignon.
