03.

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- *Mash'Allah ma fille tu as de très beau yeux. Dit la vieille femme éblouit.

- Merci madame. Dis-je timidement.

- M'appelle pas madame, appelle-moi Tata Sirine ou tout simplement tata. Dit-elle en souriant.

- *Saha tata.

Nous parlions encore de chose insignifiante.

- Tata?

- *N'a3âm?

- Sans être indiscrète, tu n'as pas de famille?

- Si j'en ai une, enfin c'est compliquée. Dit-elle tristement.

- Ou sont-ils?

- Deux ont rejoint le tout puissant. Dit-elle les larmes aux yeux.

- *Smeh tata, je voulais pas te faire pleurer. Dis-je en baissant la tête.

- C'est pas grave *benti.

- Tu veux bien me parler d'eux?

- Bien sur et après c'est ton tour *saha?

- Saha.

- Il y'a mon mari, Khalis un très belle homme d'origine Tunisienne Allah y'a rahmou, je l'aimais tellement, c'est toujours le cas d'ailleurs. Il était si pieux, si beau mash'Allah, c'était l'homme parfait a mes yeux, il savait être doux et stricte quand il le faut, c'était mon meilleur ami, mon amant, mon mari quoi. Dit-elle la voix tremblante.

- Calme-toi tata, si tu veux arrêter je comprend t'inquiète. Dis-je en la prenant dans mes bras.

- Merci benti, avec cet homme fabuleux, j'ai eux deux magnifique enfants, deux jumeaux, une fille et un garçons. Khalis et Kalissa, j'aimais tellement mon mari, que j'ai voulu que notre fils porte le prénom de son père, comme sa il sera comme lui brave, beau, intelligente et j'en passe. Dit-elle en souriant les larmes aux yeux.

- Kalissa Allah y'a rahma, était le portrait cracher de son frère, elle avait juste eux mes yeux noisette, quand a Khalis, il a tout pris de son père, son teint mate, ses yeux vert émeraude, et ses cheveux noir. Continua t-elle.

- Mash'Allah tes enfants devait être magnifique. Dis-je étonnée.

- Pour moi ils l'étaient, tu c'est ce que signifie Khalis?

- Non.

- Khalis signifie, être quelqu'un de dévouer loyal entier et pur, tout ce qui qualifiait mon mari. Une larme coula.

- Pleure-pas, Tata. Dis-je en la resserrant dans mes bras.

- Mon mari et ma fille sont décédé lors des bombardements lancée par les Talibans, j'ai réussi a retrouver mon fils sous ses encombre, ils n'avaient que sept ans. Dit-elle en larme.

- Avec le peu d'argents que j'avais, j'ai envoyé Khalis en France chez une amie a moi, j'espère chaque jours de tout mon cœur qu'il va bien.

- Insh'Allah, mais tu n'as pas de nouvelle de lui?

- Non, sa fait quinze ans, que je n'ai pas vu mon fils, quinze ans que je n'ai pas vu ma seul et unique famille, quinze que je n'ai pas sentis mon bébé, mon fils. Dit-elle en larme.

- Mais pourquoi ne le rejoins-tu pas? Dis-je en la réconfortant.

- Benti, si sa serait si simple, j'aurais quitter l'Iraq il y'a bien longtemps, mais malheureusement je n'ai pas les moyens, je suis pauvre, j'ai tout perdu. Dit-elle en suffoquant.

Je la serra dans mes bras essayant de la réconforter, même si la tâche est très dur. Elle a quitter son fils lorsqu'il avait sept ans, et a cette heure si il doit avoir vingt-deux ans, qu'elle choque.

[ Mariée de force à un djihâdiste ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant