[ Mariée de force à un djihâdiste ]

22.

22. Shiam

- Arrête de stresser Shiam, tout va bien se passer . Dit Yazee en essayant de me réconforter .

- J'ai peur w'Allahi . Répondais-je .

- Ta peur ? Tu n'as pas confiance en Allah sa veut dire ? Après tout ce que tu as vécu, nous avons vécu tu as peur ? Allah ne t'a pas assez montrer sa présence à nos côté pour que tu n'ai plus confiance en Lui ? Rétorqua t-il d'un thon ferme .

- T..tu as raison, mais si sa se passe mal ?

- Mecktoub, allez toque parce que ton enfant il est lourd -rire- .

- Lâché mon bébé alors -rire- . Dis-je en lui prenant Nawfel des bras .

Je toqua deux fois exactement, un long stresse s'empara de moi les invocations fusaient dans ma tête . Lorsque je stresse ou est peur, j'ai la fâcheuse habitude de trembler de la jambe gauche et de me mordiller la lèvre inférieur .

Ma mère vint m'ouvrir la porte, un très grand sourire s'afficha sur son visage . Elle me serra dans ces bras, me fis la bise et fit de même avec Yazee .

- Ces lui ? Dit-elle en montrant du doigt Nawfel .

J'acquiesça de la tête pour affirmer . Elle souris et me l'arracha de mes bras, elle était ému, elle avait les larmes aux yeux .

- Sobhan'Allah la photocopie de son père . Dit-elle stupéfaite .

Je lui avait montrer une photo de Nessim, elle était littéralement tomber sous son charme -rire- .

- Entrez mes enfants .

Nous pénétrions tout deux dans l'appartement, une salle boule se forma au niveau de mon estomac je stressais trop beaucoup trop .

- Salam Aleykûm . Dîmes Yazee et moi .

- Wa Aleykûm salam . Répondaient-ils .

Face à moi, se tenait mon père vêtu de son Qâmis crème, à ces cotée se tenait Zeina avec un bébé dans les mains, ainsi qu'un homme qui m'est inconnu . Et le déclencheur de tout sa, celui que j'aime et hais a la fois Djibran . Il m'a permit de vivre de magnifique moment, mais à cause de lui j'ai vécu le cauchemar . Je sais que tout n'est pas de sa faute, mais il me faut un fautif ..

Ma mère partis s'installer près de son mari . Tout le monde nous regardaient se demandant qui nous étions . J'étais méconnaissable, seul mes yeux étaient visibles .

A un moment donnée Zeina me regarda intensément dans les yeux, comme si elle savait qui j'étais mais elle n'y croyais pas . D'un coups elle commença à pleurer, tout le monde se retourna vers elle lui demandant ce qu'elle avait mais elle était beaucoup trop ému pour répondre .

Elle se leva, donna je suppose son enfant à son époux et accourra vers moi . Elle se mît a me serrer fort dans ses bras tout en pleurant, je fis de même trop d'émotion pour moi .

- P..pourquoi es-tu partis ? Je..nous On ta chercher partout pourquoi ? Dit-elle en larme .

Je n'avais pas la force de répondre, seul mes reniflement se faisaient entendre .

Mon père se leva à un vitesse, et vint me prendre à son tour dans ses bras, pour la première fois de ma vie, je vis mon père pleurer toute les larmes de son corps . Il suffoquait, son visage était marquer par la fatigue et la vieillesse . Son charme était toujours présent, j'avais si mal au cœur . La pire chose dans la vie ces de voir ses parents pleurer . Avec ces perles salée, il a réussi à me faire culpabiliser . J'espère que tu me pardonneras y'a Baba .