Abriana et João Rodrigues, héritiers du plus redoutable parrain de la mafia française, sont animés par un seul dessein : venger l'assassinat brutal de leur père. Dans une tentative audacieuse d'infiltrer la puissante mafia italienne, Abriana forge u...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Nouveau
Je me réveille avec la sensation d'un marteau-piqueur qui tente de percer mon crâne. Je masse mon front, frotte mon visage, et réalise que j'ai l'impression d'avoir dormi pendant des jours.
En ouvrant les yeux, je constate que je suis assise sur un canapé inconnu. Aurais-je réellement dormi aussi longtemps ? Et avons-nous refait la décoration ?
Face à moi, six hommes m'observent. Ils portent des t-shirts et des pantalons unis, à l'exception d'un individu en bleu nuit plutôt que noir. Leurs regards convergent vers moi lorsque je me redresse brusquement derrière le canapé. C'est un maigre rempart, mais c'est déjà ça.
Mes yeux se posent sur l'homme en bleu foncé. Ses boucles brunes tombent sur son front, laissant entrevoir des yeux verts perçants et une fine cicatrice sur son arcade. Mâchoire carré, lèvres fines, il a vraiment une gueule d'ange, ce type. Mon esprit divague sur sa beauté. Deus qu'il est beau. (Dieu)
— Dire qu'endormi, on aurait pu la confondre avec une môme de dix ans. Réveiller, c'est pas mieux. Commente-t-il, mettent fin probablement à une conversation entamée pendant mon sommeil forcé.
Perplexe, je fronce les sourcils. Comment ça, je ressemble à une gamine de dix ans ? Je vais lui montrer ce qu'une gamine de dix ans peut faire !
Non, Abriana, reste dans ton rôle.
— Elle t'emmerde, la môme de dix ans.
Bon, ok. Ça m'a échappé.
Il prend une gorgée de ce qui semble être du whisky tout en me regardant de nouveau. Pourquoi tout le monde boit cette chose ? Sérieux, c'est dégoûtant. Les autres hommes me fixent d'un air menaçant.
— Qui êtes-vous ? Où suis-je ? Pourquoi m'avez-vous kidnappé ?! Et pourquoi je sens une odeur de pourriture planer dans l'air ?
— Elle commence à me plaire elle. Annonce le blondinet, fusiller du regard par l'homme en bleu.
Le balafré s'avance vers moi. J'ai saisi la première chose à ma portée : une assiette. Sérieusement ? Une assiette ? Que vais-je faire avec une assiette ? Lui donner un cours d'étiquette en la lui posant sur la tête ?
— N'approchez pas Leandro. Je le menace avec mon assiette brandi vers lui.
— Comment connais-tu mon prénom ?
— L'autre l'a dit avant que vous ne me kidnappiez.
— Comment comptes-tu te défendre avec cette assiette ? Se moque-t-il.
— Bon occupez-vous d'elle, je n'ai pas que ça à faire. S'en va gueule d'ange.
