13 ~ Caminhando, discutindo, fazendo compras

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Marcher, dispute, shopping

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Marcher, dispute, shopping

Je me tiens à la fenêtre de ma chambre, observant ceux qui s'étendent au bord de la piscine. Certains sont plongés dans des documents, ou dans l'eau, d'autres s'adonnent à des jeux de cartes.

Ma matinée s'est terminée presque entièrement cloîtrée dans ma chambre. Même lorsque Paolo est venu me rendre visite, je suis resté silencieuse, le laissant stationner derrière la porte.

   Une rancœur sourde m'envahit à leur regard, que ce soit à cause de la marque noire marquée sur mon avant-bras ou de mon enlèvement et de ce pseudo-mariage. Bien que j'aie initialement prévu de les rejoindre, jamais je n'avais envisagé de me marier de force, d'être kidnappée et marquée de la sorte. C'est lui, à l'origine du mariage. C'est lui qui a imposé cette étrange marque autour de mon cou. Même si je n'ai pas ressenti de peur, je pense sincèrement qu'il aurait pu me tuer s'il n'avait pas besoin de moi. C'est lui, le cerveau derrière tout cela. Quoi qu'il en soit, dès que j'aurai trouvé ce que je recherche, je m'éclipserai.

   Il est temps de téléphoner à Rafaël. En tant que "petite sœur", je me dois de lui donner des nouvelles comme il me l'a demandé, surtout pour l'informer que je suis toujours en vie. Déterminée, je quitte ma chambre à la recherche d'un téléphone. Je me dirige vers le bureau de Martinelli. À peine ai-je posé un pied à l'intérieur que sa voix m'arrête :

— Tu comptes encore fouiller dans mon bureau ? Je me tourne et le regarde simplement. Je te préviens, je ne laisserai pas passer ça une seconde fois.

— Je cherche simplement un téléphone.

— Pourquoi faire ?

— Téléphoner. Ma réponse est teintée d'une pointe d'exaspération, comme si la réponse n'était pas suffisamment évidente.

— À qui ?

— Mon frère.

— Tu l'as eu au téléphone.

— Et alors ? Je lui ai dit que je lui donnerais des nouvelles.

   Il me toise avec intensité, puis s'approche du mur, adossant une épaule contre celui-ci.

— Faisons un marché.

— Quel genre de marché ?

—  Je te permettrai de passer un coup de fil si tu acceptes de rester en bas pendant 48 heures, sans manger ni boire.

   Non, mais c'est quel genre de marché ça ? Il est vraiment tordu. J'adore !

Par contre, on prive ses ennemis de boire et manger, pas sa femme. Comme pour la torture. Il fait tout à l'envers, cet imbécile.

— D'accord.

   Il essaie vraiment de voir si ça me dérange ? Non parce qu'en toute franchise, je peux passer 48 heures sans boire ni manger. Quoique boire, je crois que c'est trois jours, enfin, ça dépend de la volonté du corps et de l'esprit.

Ombre de vengeanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant