11 ~ Raiva

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Colère

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Colère

Lorenzo m'entraîne rapidement à l'étage. Pour être plus précise, il marche d'un pas pressé, tandis que je trottine à sa suite. Je n'ai pas vraiment le choix, car il a fermement saisi mon biceps dès notre sortie de la voiture et le l'a presque arraché. En un éclair, je m'étais retrouvé à l'intérieur, sans avoir eu le temps de réagir.

Sa poigne est douloureuse, mais je préfère garder le silence. Les autres nous suivent sans trop de difficultés. Paolo a tenté de faire remarquer à Lorenzo qu'il me laisserait une marque en me tenant si fort, mais ce dernier ne lâche pas prise. Ses doigts sont blancs, s'enfonçant dans ma peau. Si j'avais voulu une marque, j'aurais simplement demandé. Abruti.

Nous pénétrons dans une pièce inconnue, où il me contraint à m'asseoir de force en me lâchant le bras Un individu surgit de derrière un rideau, saluant la petite troupe. Lorsque ses yeux se posent sur moi, il semble surpris.

— Je veux que tu lui tatoues l'avant bras. Ordonne Martinelli d'une voix autoritaire.

— QUOI ?! Je m'écrie en me levant.

Il me pousse violemment, me forçant à m'asseoir de nouveau.

— Et... Je lui tatoue quoi ? Demande l'inconnu.

— Le signe de notre mafia.

— Non mais ça va pas bien ? Je crie.

— Tu n'es pas en position de dire quoi que ce soit.

— Tatoue-moi ce truc et je ne serais plus aussi docile.

Tous les regards convergents vers Lorenzo, dans l'attente d'un mot de sa part. Cependant, ce dernier me dévisage avec hostilité, évaluant probablement les pours et les contres.

— Fallo. Dit-il sans cesser de me fixer. Leandro, Paolo, immobilizzategli le braccia.
(— Fais-le. Leandro, Paolo, immobilisez-lui les bras.)

Les deux hommes se rapprochent de moi, mais je me débat dans tous les sens pour échapper à leur prise. Malheureusement, ils réussissent à me bloquer les bras sur les accoudoirs. Mes mouvements sont limités, mais je continue de gesticuler. Il ordonne ensuite à Fabio de s'occuper de mes jambes. À coups de pied, je tente de le repousser jusqu'à ce qu'il y parvienne, avec l'aide de Luca, à les immobiliser. Déterminée, je tente même de mordre, mais Marco vient par-derrière pour maintenir ma tête.

— Ah ouais, à cinq. Ricane le tatoueur en s'approchant. Désolé, ma belle.

Je détourne le regard, fixant plutôt Martinelli. Mes poings sont serrés si fort que le tatoueur me demande de les relâcher, une requête que j'ignore.

— Si tu veux que ce soit moins pénible, desserre le poing. Me suggère le tatoueur d'une voix calme, son regard cherchant le mien.

— De toute façon, mes yeux vont brûler chaque fois que je vais les poser sur cet affreux tatouage. Autant m'habituer au « pénible ». Je réponds, résolue à ne pas relâcher mes muscles, ni Lorenzo du regard.

Ombre de vengeanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant