Chapitre 9

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On était samedi ce qui voulait dire que Maël ne travaillait pas. Son frère et Lucas prenaient leur poste le lundi. Le châtain allait un peu moins voir ses colocataires. Car même si leurs employés terminaient leur travail à dix-huit heures maximum, les deux hommes resteront à l'entreprise jusqu'à dix-huit heures trente ou dix-neuf heures. Par moments, ils pourraient y rester plus longtemps. Cela rendait Maël un peu triste car il ne pourrait pas passer autant de temps qu'il le souhaiterait avec Lucas. Depuis qu'ils étaient colocataires, les deux hommes s'étaient rapprochés. Ils étaient plus proches qu'avant le départ de Lucas et Théo. Et puis, ce n'était pas pour leur déplaire.

Le châtain avait rendez-vous avec ses amis dans un café. Cela faisait quelques temps qu'ils n'étaient pas sortis tous les cinq. Et fallait dire que Manon avait insisté pour que le châtain sorte avec eux. Maël, tout ce qu'il voulait, c'était de rester tranquillement avec Lucas. Quand le cadet fût habillé, il alla près de la porte d'entrée.


– J'y vais.

– Fais attention à toi. Répondit Lucas.

– Mais oui. Et je ne suis pas seul.

– Tu sais très bien que ce débile s'inquiètera toujours pour toi. Il est pire que moi ! Intervint Théo.


Maël se mit à rire tandis que le brun râla. Lucas se comportait un peu comme un grand frère mais il n'aimait pas le châtain d'un amour fraternel, bien au contraire. Après avoir salué une dernière fois ses colocataires, le jeune homme prit l'ascenseur. Il avait le droit de prendre la voiture du futur directeur alors il en profita. Et si Lucas voulait sortir, il sortirait avec son meilleur ami. Cela faisait longtemps que les deux plus vieux ne s'étaient pas fait une sortie. Théo allait souvent en ville avec leurs amis alors que Lucas restait tranquillement à l'appartement.


– On demande à Lizzie et Alan s'ils veulent sortir ? Demanda Lucas à Théo.

– Dis plutôt que tu as envie de surveiller Maël pour voir si tout va bien.

– Pourquoi je me fais toujours griller ? Souffla le brun.

– Parce que je te connais.


Le futur directeur souffla de nouveau. Oui, il voulait sortir juste pour pouvoir surveiller son petit protégé mais c'était plus fort que lui. Il fallait qu'il veille sur lui coûte que coûte. Alors pour lui faire plaisir, Théo contacta leurs amis pour qu'ils sortent tous ensemble.

De son côté, Maël venait d'arriver au café. Il était tout sourire. Il était vraiment heureux de voir ses amis et de passer du temps avec eux. Les quatre autres étaient déjà arrivés alors le jeune homme alla les saluer et prit place aux côtés de Manon. En face de lui, il avait Rémi et Aurore tandis que Jules était en bout de table. Le châtain passa commande et attendit que son chocolat chaud soit devant lui pour parler avec ses amis.


– Je vois qu'on ne s'embête pas. Se moqua, gentiment, Manon.

– Quoi ? Pourquoi tu dis ça ? Questionna Maël.

– Tu es venu avec la voiture de mon frère. Il te la prête ?

– Oui. J'ai le droit de la prendre de temps en temps.

– Tu en as de la chance. Il ne veut jamais me la prêter.

– C'est parce que tu conduis mal. Rit Jules.

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