Chapitre Vingt quatre ∞ Dean Ambrose

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Révélations. À des moments de votre vie, il faut savoir s'ouvrir, dire à une personne que nous l'aimons, que nous ne nous voyons pas finir notre vie sans elle, que nous avons caché des choses, mentit sur d'autres, fait des erreurs. Je suis dans l'un de ses moments. Je pensais pouvoir garder cela au fond de moi jusqu'à la fin, mais c'est impossible, un tel secret allait exploser tôt où tard. Seth allait demander des explications à ma sœur et ce mensonge exploserait aux yeux de tous. Je poussais la porte de la maison et monta les escaliers deux par deux pour rejoindre Lillie qui se trouvait dans notre chambre. J'hésitais un instant avant de poser la main sur la clenche de la porte et de l'ouvrir doucement. Lillie était debout devant l'armoire, une valise ouverte sur notre et cette vision me mit dans une colère noire. Je rentra violemment dans la chambre et referma la valise d'un mouvement de mains. Lillie se retourna vivement en entendant le bruit et me regarda froidement.

« Laisse moi faire ma valise. »

« Et tu vas aller où ? »

« J'en sais rien et je m'en fou. Je veux juste que tu réfléchisses un peu à tes comportements. J'ai l'impression d'être en couple avec un enfant. Tu me dépites ! Tu me saoules ! Tu as eus une blessures grave mais toi, au lieu de te reposer, noooon tu vas te battre contre Seth à cause d'une putain de rivalité. »

Lillie était très mais alors très rarement vulgaire et je fus surpris de la voir aussi énervé. Elle cachait très bien ses sentiments, était un roc pour nous tous et était d'une grade ouverture d'esprit. Lillie tentait toujours de comprendre, de connaître les raisons, laissant le bénéfice du doute aux personnes qui faisait des erreurs. Elle me comprendrait, enfin elle tenterait de comprendre mes raisons et saurait enfin pourquoi je réagissais de cette façon les derniers mois.

« Lillie attends ! »

« Non Dean, il n'y a pas de attend. »

Elle me poussa fortement, dégageant mon corps et ma main de la valise pour y déposer des affaires et immédiatement je les ressortie et les posa à côté, sur le lit. Elle se redressa et me fusilla du regard en reprenant ses affaires pour les remettre dans la valise.

« Dean je suis sérieuse. J'en ai marre ! Tu n'écoutes jamais rien. J'ai peur pour toi à chaque fois que tu montes sur le ring car je sais que tu ne te retiendras pas devant Seth. Tu as une tel rage en toi. Dean tu dois réagir. Et arrête de couver ta sœur comme tu le fais. Elle est majeur, elle sait se qu'elle a à faire. Tu ne peux pas la forcer à quitter Seth, ou pousser pour que sa ailles plus vite. Dean laisse Ludmilla vivre sa vie »

Mon entêtement, ma folie, ma rivalité, mes obsessions étaient entrain de me bouffer et je ne m'en rendais pas comte ou à peine. Mais dans tout cela je rendais la femme que j'aimais malheureuse. Je passa mes mains nerveusement dans mes cheveux, laissant Lillie dans mon dos remplir sa valise. Je me sentais tellement impuissant.

« J'ai ... Lillie assis toi s'il te plaît. J'aimerais t'avouer quelque chose. »

Mais elle ignora ma demande et continua à remplir la valise. Ses gestes étaient vifs, Lillie extériorisait sa rage de cette façon, elle hurlerait quasi jamais, s'exprimait calmement, mais te faisait sentir que tu avais lourdement merdé. Et là je le ressentais d'une force assez surprenante. Lillie me donnait une baffe en pleine tête, me mettant devant un choix que je devais faire. Soit je me contrôlait, soit je la perdais. Vivre sans Lillie n'était même pas envisageable pour moi, elle était mon âme sœur, mon pilier, mon amour, mon tout. Je la sentie se stopper dans mon dos et soupirer d'agacement, ses yeux me brulaient le dos, elle devait me fusiller du regard avant que j'entende un bruit sourd avant que le bruit de la fermeture me confirme qu'elle avait finit sa valise.

What if everything was true ?Where stories live. Discover now