Chapitre 4 - La cohabitation

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Si un jour on avait dit à Gabrielle qu'elle se retrouverait à travailler avec un homme qui l'a insulté, elle en aurait sans doute rigolé. Mais à cet instant précis, ce n'est pas l'humeur qui l'envahit. Elle est plutôt dégoûtée. Sans doute à cause des sentiments qu'elle a ressentie pour lui. Elle se serait vraiment bien passée de cette association improbable. Entre elle, qui n'a pas le choix d'être là, et lui, qui refuse de la comprendre.

Elle sent immédiatement que le soldat est sur les nerfs. Sa mâchoire crispée et son regard ne laissent aucune ambiguïté quant à son état d'esprit. D'ailleurs, il ne parle pas. Laissant Sam mener la conversation avec Brand. L'ancien faucon se montre ravi et chaleureux de retrouver la mutante.

— Nous ne voulons pas que cette affaire ait des répercussions terribles. Il est important qu'elle soit rapidement maîtrisée et résolue. C'est pour cela que j'ai pensé vous associer. explique la directrice. Ce que je veux, c'est que vous mettiez en corrélation vos compétences, quelles qu'elles soient, et que vous en trouviez le responsable.

— Nous ferons de notre mieux. confirme l'afro-américain.

— Très bien. Je vous laisse avec les agents Dawson et Harrington. Ils étaient justement en train d'expliquer le dossier. conclue-t-elle en tournant les talons.

— C'est pas trop tôt ! Elle me stresse trop. commente la canitie.

— Gabrielle ! Je suis ravie de voir que tu vas bien.

— Moi aussi Sam. Je suis tellement content de te revoir. Contrairement à d'autres. tacle-t-elle le sergent en lui balançant un regard amer.

— Crois bien que c'est réciproque ! lui répond-t-il. Je me serais bien passé d'être là !

— Et bien il ne fallait pas accepter la mission, mon cher !

— Stop ! Qu'est ce qu'il vous arrive là ? Il va falloir se calmer un peu, on dirait deux gosses. s'agace immédiatement l'homme en prenant le centenaire à part pour discuter avec les agents de terrain.

— Et bien ! C'est bouillant entre vous ! réagit la blonde auprès de son amie.

— C'est vraiment ma veine ! Elle ne pouvait pas nous filer quelqu'un d'autre ?

— Je t'avoue que ça ne me déplaît guère de les avoir avec nous.

— Je te laisse gérer Bucky sans aucune hésitation !

— Ah non ! Je ne disais pas ça pour lui... Il est plutôt mignon Captain America.

— Alicia ! Je rêve ou tu craques pour Sam ?

— Disons que je suis plutôt enthousiaste à l'idée de passer du temps avec lui.

— Et bien, petite coquine. Si j'avais su !

De leur côté, le fameux symbole de la nation décide d'entreprendre son coéquipier.

— C'est quoi ce bordel ? lui demande-t-il sérieusement.

— Je ne sais pas ! Tu aurais pû me dire qu'on allait bosser avec Gabrielle.

— Pourquoi ? Je pensais que ça ne te dérangerait pas.

— Tu aurais dû me demander.

— Je ne vois pas où est le mal.

— Peut-être parce que je n'ai pas spécialement envie de la voir, et encore moins de travailler avec.

— Oh non ! Tu ne t'es pas excusé ! C'est ça, hein ?

Le soldat reste pensif, la tête basse, sa langue humidifiant ses lèvres pour cacher son embarras devant la question perspicace.

Les Barrières de la Mémoire 2Where stories live. Discover now