Lorsqu'un accident de voiture coûte la vie à ses parents, Ivy Peters retrouve son frère dont elle est séparée depuis plus de cinq ans. Afin de l'aider à s'occuper des dépenses de la maison, il va lui offrir un travail dans son club spécialisé dans l...
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Le lendemain 7h50 Punch club
Comme la veille, c'est mon UBER qui me dépose sur Blaine Street. Mais cette fois, c'est la lumière du jour qui m'accueille devant le club de mon frère.
Un souffle fuit mes lèvres dans le seul but de détendre les traits de mon visage marqué par la légère appréhension qui me gagne.
Le sommeil m'a fait faux-bond cette nuit. Seule dans cette maison vide, à ressasser les images de la veille, je n'ai pu fermer les yeux.
Je traverse le parking, quasi vide, jusqu'aux portes vitrées du hall d'accueil, et jette un bref coup d'œil sur ma tenue dans le reflet avant de franchir le seuil.
«Pense à t'habiller convenablement. »
Je hausse un coin de lèvre lorsque je repense à la demande de Musclor la vieille, je doute que mon outfit du jour lui semble convenable.
Vêtue d'un mini short en jean sur des collants en résille, d'un crop top, et de mes éternelles Doc Martens, j'avoue avoir volontairement dérogé à sa règle. Pour son plus grand plaisir.
Je pousse finalement la porte et découvre derrière le comptoir de l'accueil, une grande jeune femme à la chevelure d'un roux lumineux.
Penchée sur son ordinateur, elle interrompt son activité à mon arrivée et se redresse en m'offrant un sourire radieux.
Son doigt pointe vers moi alors qu'elle contourne le bureau pour s'approcher. J'en profite pour détailler son débardeur bleu ciel, où le nom du club se mêle au logo du Punch : un gant de boxe.
— Tu es... Ne dis rien, ça va me revenir !
Elle ferme les yeux, comme en pleine réflexion, si bien que je n'ose rien prononcer.
— Ève, Evy ? Oh ne me balance pas à ton frère, il a parié 50$ avec les garçons que ma gueule de bois m'empêcherait de m'en souvenir.
Gueule de bois ? Son visage rayonnant ne m'en convainc pas. On est très loin de mon état post-cuite.
Le dépit dans sa voix me pousse à en rire.
— Ivy, t'étais pas si loin, je remarque amusé.
— Ivy, voilà c'est ça ! Le renfort que Sam daigne enfin me donner.
Je hausse les sourcils surprise, et un rictus espiègle étire ses lèvres. Elle tire de sa poche arrière un badge et me le tend.
— Promis ce n'est pas ton frère le tyran ici, je suis Lyndsay, se présente-t-elle.
En récupérant l'objet de mes mains, je comprends qu'il s'agit de ma carte d'accès au club. J'ai à peine le temps de répondre qu'elle m'invite déjà à la suivre.
— Je bosserai les après-midi et quelques matins avec toi. Une troisième fille vient de temps en temps pour nous relayer. On s'occupe de l'accueil des adhérents, de la logistique et du rangement.
