Chapitre 4 🍋🔞🍋🔞

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Durant le trajet, je sens sa main se promener de mon cou à mes fesses, et par moment passer sous ma robe pour venir effleurer directement ma peau. Ses caresses sont parfaites, et pleines de promesses que j'espère, beau blond sera capable de tenir.

Enfin, il me tire vers la porte d'un immeuble dans lequel nous pénétrons, d'un pas pressé. J'essaye d'éviter de penser. Ce comportement ... ce n'est pas moi. Je ne suis pas de ces filles impatientes d'écarter les cuisses. Pourtant, avec lui c'est différent. Rien que quand j'ai croisé ses yeux, j'ai ressenti un truc, que je n'arrive pourtant pas à m'expliquer. Quand son corps s'est plaqué contre mon dos, le mien y a répondu immédiatement. Et quand il m'a enfin embrassée, ça a été pour moi un véritable embrasement. Tout en moi le réclamait, de ma bouche à mes seins tendus en passant par mon entrejambe et mon centre. Je suis devenue feu, je suis devenue tension, je suis devenue cette chose qui en veut toujours plus, je suis devenue le papillon attiré à mort par la lumière. C'est pourquoi, sans que je ne puisse en comprendre la raison exacte, je suis là, à attendre avec lui l'ascenseur, tentant péniblement de contrôler ma respiration et mon corps qui veut aller à la rencontre du sien.

La montée me semble durer une éternité alors qu'il n'y a que deux étages, que nous aurions d'ailleurs très bien pu gravir à pieds. Mais cela aurait voulu dire se passer de ses caresses, de ses baisers, ne pas sentir sa langue parcourir mon cou, ses mains frotter la peau nue de mes cuisses et son érection se presser contre mon clitoris.

Les portes s'ouvrent et il faut à nouveau se séparer pour atteindre maintenant l'intérieur cosy de son appartement. J'aimerais vous dire qu'il a bon goût, que les couleurs et les meubles créent une magnifique ambiance. Seulement je ne le peux pas. Je n'en ai en fait aucune idée car nous ne prenons pas le temps de visiter. Non, à peine la porte fermée et verrouillée, il me plaque contre le mur adjacent et me soulève. Instinctivement, je relève ma jambe au niveau de sa hanche pour lui ouvrir l'accès. Sa main trouve immédiatement le chemin et, alors que nos langues se mêlent désormais dans une danse torride, je le sens décaler ma culotte pour venir insérer un, puis deux doigts en moi. Ses doigts experts vont et viennent en moi, se recourbant par moment pour trouver et titiller ma zone interne la plus sensible. Sa bouche délaisse alors la mienne, pour se concentrer sur mon cou. Je sens sa langue tracer un chemin sur ma peau, ses lèvres aspirer, mes vaisseaux pulser, alors que ses doigts continuent leur sensuelle agression. Et à nouveau sa tête bouge, pour descendre plus bas cette fois, sa langue ne rompant à aucun moment le contact déjà établi avec ma peau frissonnante. Son pouce vient s'ajouter à la danse de ses doigts, non pas en les rejoignant mais en entamant de petits cercles sur mon clitoris.

Sa bouche se concentre maintenant sur mon nombril, me permettant d'imaginer tout ce qu'il sera capable de me faire une fois son membre en moi. Puis il reprend sa lente descente, m'amenant toujours plus proche de l'enfer et de ses flammes, m'oblige à appuyer ma cuisse sur son épaule, et vient remplacer son pouce par ses lèvres. Il pince, suce, lèche, aspire, mordille ne me laissant aucun répit et sans arrêter son mouvement digital à l'intérieur de mon sexe humide et brulant de désir. J'halète, je gémis, je me tends, j'implose, hurlant ma jouissance dans un cri salvateur. Mon beau blond continue encore de me supplicier jusqu'à ce que mes jambes me lâchent, s'arrêtant pour me rattraper et me maintenir, le temps de se redresser et de passer ses mains sous mes cuisses pour me soulever et me porter jusqu'au canapé.

La trêve est de courte durée. Ses mains retrouvent leur place sur mon corps et recommencent à en découvrir toutes les courbes. Je reprends lentement mes esprits et moi aussi je veux sentir ses contours. Alors je laisse mes mains se promener elles aussi, sur son dos, sur ses flancs, sur ses bras, sur son cou, sur son visage. Je viens me saisir de ses cheveux d'une main tandis que l'autre se perd sur son torse et que mes lèvres retrouvent les siennes pour un baiser ardent. Il se fraie un passage pour unir nos langues dans un nouveau balai. Malgré mon récent orgasme, mon désir est toujours à son apogée.

Putain de hasardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant