Chapitre 4

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Charlotte Giraud, entrepôt, Rio de Janeiro






      C'est l'heure. L'heure de commencer le plan que nous avons mis en place hier. Après avoir pris toutes les armes et cagoules dont nous avions besoin pour aujourd'hui, je suis montée en voiture avec Brian, alors que Max est allée avec Dom.

Mécaniquement, je touche du bout des doigts la chaîne en argent autour de mon cou, nerveuse de la suite, cela m'apaise. En espérant que cela me donnera le courage dont j'ai terriblement besoin. Après quelques minutes de trajet, nous arrivons à l'une des planques de Reyes. Mon cœur s'emballe et j'ai peur.

-Ça va aller ? Me demande mon beau frère.
-J'ai peur, je lui répond simplement tout en regardant droit devant moi.
-Je sais. Tout vas bien se passer Charlotte, tu n'as pas de raison de t'en faire.

Plus facile à dire qu'à faire. Mais son attention à mon égard me touche.

-Depuis quand tu portes des lunettes ? Me demande-t-il soudainement.

Je touche du bout des doigts l'objet sur ma tête. Je souris intérieur face au cadeau que m'a fait Rose.

-Oui, depuis quelques semaines.

Le silence reviens dans l'habitacle, alors que les autres sortent de leurs véhicules.

-Prête ? Me demande Brian, soucieux.

Je le regarde droit dans les yeux et y lis toute la solicitude et la détermination dont j'avais besoin.

-Prête si tu l'es, je lui répond avec un sourire déterminer.

Nous sortons tous les deux de la voiture et rejoignons les autres. J'enfile m'a cagoule, puis, un homme s'avance vers la porte blindée. Dom s'approche de lui à son tour, et l'assome d'un coup. Je sens mon pouls battre dans mes tempes et un filet de sueur perle sur mon front à travers la cagoule. Mon frère ouvre la porte brusquement. Je sors mon arme et me rappelle à quel point je détestais cela à l'époque, et que j'ai dû apprendre à m'en servir pour ma sécurité lorsque je vivais en Afrique.

Je reste en retrait derrière Brian. Des cris fusent à notre entrées brutale dans le bâtiment. Et là, je vois plus d'une quinzaine de femmes presque nues avec de l'argent liquide dans les mains, qu'elles doivent propablement blanchir. Sans doutes exploitées, elles se mettent toutes à hurler en nous voyant tous armés. Je finis par m'activer et aide l'équipe à rassembler tout le monde au centre de la pièce miteuse.

Alors que c'est l'affolement général, mon frère se met à tirer une balle dans le vide. Je suis toujours au côté de Brian, lui et Roman se battent contre plusieurs hommes. Après avoir finit de réunir tout le monde, ainsi que les liasses de billets, un hommes de Reyes se met à vociferer :

-Toi ! T'es mort ! Vous êtes tous morts ! Vous pourrez jamais vous cacher.
-Qui se cache ? Répond Dom tout en enlevant sa cagoule.

Toute l'équipe suit le mouvement de Dom, je vais alors pour enlever la mienne aussi, mais Brian me stop dans mon élan et me fait signe de ne pas l'enlever. J'obtempère et comprend rapidement son raisonnement. Mes lunettes me protègent uniquement des caméras de surveillance, alors moin je suis vue, moin je suis en danger.

-Vous êtes timbrés. Vous êtes tous tarés !! Vous savez à qui vous voulez tous ce fric ?
-On ne vole rien, lui répond mon grand frère de toute sa hauteur. Dis bien à ton patron à qui il doit cette descente, et que ce n'est qu'un début.

Puis mon frère met le feux aux noubreuses liasses de billets. Les flammes dansent devant mes yeux. Je cligne plusieurs fois des yeux et me met une claque mentale pour me ressaisir et essayer de faire abstraction de mon mal de tête. Je commence à sortir à reculons, puis je suis les autres dehors.

Tout c'est passé tellement vite, mon cœur n'a cessé de battre la chamade durant tout le long de la main d'œuvre. Et finalement, tout s'est déroulé comme initialement prévu.

Fast & Furious Tome 1 F&F5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant