Prologue

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Un lieu de culte est un lieu étrange qui, peu importe sa croyance, va inspirer une impression d'oppression, d'écrasement, d'infériorité face à une force qu'on ne comprend pas. En même temps, tout y est fait pour que celui ou celle qui a la mal chance d'y pénétré se sente mal à l'aise. 

L'immense cathédrale où débute notre histoire en est le parfait exemple.

Gigantesque bâtiment de pierres grise vieillit par le vent et la pluie, les gargouilles et autres statues qui semblaient suivre du regard avec une lueur de cruauté dans chaque pupilles, les vitraux parfaitement propre qui ne laissait filtré qu'assez de lumière pour eux. Une belle métaphore de ce que l'Eglise à fait au peuple pour financer ce genre d'excentricité architectural... à l'image du vitrail qui garde toute la lumière pour n'illuminer que lui, eux on prit le fruit du dure labeur des pauvres pour des bâtiments qui n'ont, au final, qu'apporté malheur sur les villes.

Voila se qu'inspirait ce lieu à celui qui s'avançait entre les rangé de banc en bois dure sur lequel, par endroit, on pouvait voir une personne, le visage emplit de désespoir et de peur caché entre les mains, priant un être supérieur, le suppliant de le protéger, de le sauver, de le venir en aide ou, simplement, de le soulager de l'immense douleur qui inonde son âme et son corps.

« Les pauvres gens » se dit celui qui avançait toujours, droit vers l'autel, vers le coeur du bâtiment. La bas, quelqu'un était agenouillé, enroulé dans une tenue de prêtre, parfaitement immobile, impossible de savoir qui il était, ce qu'il était...

Le nouvelle arrivant s'installa dans la même position que celui a sa droite, à la différence qu'il posa ses mains sur ses genoux au lieu de les mettre en prière. C'est après quelques secondes, le temps d'habituer ses rotules qu'il tourna les pupilles vers son voisin, vérifiant qu'il était bien celui qu'il venait voir.

C'est alors qu'il vit, un squelette aux os blanc, aux pupilles blanches et fixes comme vidé de toute émotions, de toute vie. Ce squelette avait la particularité d'avoir une sorte de tache d'encre sur une de ses pommettes et des marques sur tout les os du haut de son corps qu'il cachait soigneusement sous des vêtements mais, dans la tenue actuel, on pouvait deviner les marques dans son cou.

« -Enfin te voila... mon fils. » même en chuchotant, on pouvait deviner un grand vide dissimulé derrière une pointe de moquerie sur les deux derniers mots de sa phrase.

« -Ink... » très agacé.

« -Qu'est-ce que tu fais déguisé comme ça ?

-Moi ? mais, voyons Dream, je suis un vrai prêtre !

-Un prêtre protestant dans une cathédrale catholique...

-Ah ! L'ordre m'a donné le mauvais costume. » grommela-t-il en se relevant, indiquant visiblement une porte sur la gauche du coeur.

« -Enfin, suit moi Dream... et retire cette capuche, tu es ridicule ! »

C'est alors qu'il découvrit son visage, laissant apparaitre ses grandes pupilles dorées, ses os blancs, son air sérieux jurant avec le naturel visiblement joyaux de son être. tout vêtue de noir et de doré sous une sorte de cape à capuchon brun très clair, délavé, il avait une sorte de petite couronne en or sur le crâne.

« -Tu es agaçant.

-Suit moi et garde tes remarques pour toi ! »

Ils entrèrent alors quand une cage d'escalier donnant, en montant, vers le cloché, en descendant, vers l'appartement du curé. La bas, ils s'installèrent autour d'une petite table en bois sur des chaises encore plus dure que les bancs d'en haut. Celui à la tache d'encre se servit une grande tasse de lait chaut avec une assiette de cookies pépite de chocolats sans en proposer à l'autre. Le doré ne dit rien, aussi bien à ce sujet que pour les raisons de sa venue ici, il se contentait de regarder autour de lui.

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