Chapitre 1

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Bon je me lance dans une histoire sur Marc Marquez.
Je ne sais pas si je la finirai ou non. J'essaierais. Je vous promet pas non plus de poster souvent ça sera clairement impossible pour moi. ☺️

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La fumée de ma cigarette emplit mes poumons. Je m'appuie au balcon de la chambre d'hôtel, les yeux rivés vers l'encre obscur du ciel. Il est 3h du matin au clocher de l'église. Une insomnie qui n'a pas l'air d'avoir réveillé l'homme à mes côtés. Je ne me souviendrai pas de son nom demain de toute manière et son image sera vite effacée. J'effectue cette même ronde depuis 4 ans maintenant. Faire semblant juste une nuit.  Une simple routine qui s'installe. Juste le temps d'être aimée un soir, pas le temps de briser le dernier fil qui retient ma folie. Cette routine me permet d'enlever chaque doigt, chaque bout de peau qui me hante depuis plusieurs années maintenant.

Je m'habille rapidement après avoir fini ma gauloise et jette un dernier regard sur le lit. Il dort à point fermé, tant mieux.
Je récupère ma voiture dans le garage du bâtiment et je file rejoindre mon appartement. Le seul endroit où je me sens un minimum en sécurité.

Ce matin, mes yeux ont du mal à s'ouvrir. Je souffle, une dernière semaine. Une dernière semaine, dans ce travail où je ne m'épanouie pas. Encore, une chose qui ne va pas.
La fin de mon contrat arrive et mon impatience est relative à ma motivation pour me lever.

Je traîne des pieds comme chaque matin. Mes pas lourds résonnent sur le parquet de l'escalier et dans mon cœur sombre.

Je pense à mes amies qui attendent impatiemment mon arrivée sur la côte Ouest du pays. Une fois que je serais rendue là-bas, je respirerai à moitié. Dans mon département natal, mon sourire revient presque aussitôt.

La semaine passe lentement. Je dépose mes clés dans la main de ma propriétaire. Mon appartement n'est plus mien. Ma voiture démarre, direction Pornichet.

Je descends ma valise rapidement, claque une bise à ma mère et part dans le village d'à côté.

" Alana !"

Une boule brune me saute dans les bras.
Aziliz.  La douceur de son parfum au Monoï m'apaise. Le doux sourire de mon amie est communicatif et j'éclate de rire, me moquant de son enthousiasme. Je dis bonjour à Maïwenn, qui reste calme et sage derrière notre énergique Azi.

"J'ai tellement hâte d'être en Espagne.
- Tu as quitté l'Espagne, il y a seulement deux jours Azi !
- Au moins il fait beau là-bas."

C'est vrai que le temps est maussade en Loire-Atlantique, en cette journée.

"Qu'importe on part demain à Figueres ! A nous les mojitos et les beaux gosses !"

J'aquiece doucement les dire de Maïwenn. L'été s'annonce chaud.

Je rentre chez moi, exténuée. Je refais ma valise. Le père d'Aziliz nous dépose demain à l'aéroport.  Pour gagner du temps demain matin, je prends le soin de me laver et d'attacher mes cheveux châtain en tresses. Je passe un certain temps sur mon téléphone avant d'éteindre. Je le regretterai sans doute demain.

C'est la tête dans la panade que j'avance dans l'aéroport bondé de Nantes. Les filles sont toutes excitées alors que j'esquisse un énième bâillement. Alors que je passe en revue, les personnes présentes à l'aéroport, le bras blanc de Maïwenn m'entraîne vers une porte d'embarquement. Aziliz, plus espagnole que française parfois commence déjà à s'échauffer la voix dans la langue de Picasso et me voilà perdue, moi et mon allemand balbutiant. Que cela ne tienne , je compte sur mon anglais pour essayer de communiquer.

Si notre voyage avait un nom,il s'appellerait sans doute 3 blondes perdue dans l'aéroport de Barcelone.  Après avoir récupéré nos valises, nous devons aller chercher notre voiture de location mais impossible de le trouver dans cette aéroport. Maiwenn s'énerve,  Aziliz court dans tous les sens dans l'espoir de comprendre les indications catalanes et moi je discute avec une anglaise. Rien de moins normal.

"Bon Alana, tu bouges ton cul ! Non mais je te jure toujours en train de taper de la gueule !"

Maiwenn coupe ma conversation avec l'anglaise et je suis la blonde pour rejoindre Aziliz qui nous attend tout sourire, fière d'avoir trouvé la location de la voiture.

Le deuxième drame de notre voyage arrive rapidement. Aziliz a pris les commandes du volant et nous nous sommes perdues. Définitivement perdues. On est comme trois connes, sur un parking à essayer de comprendre pourquoi nous ne trouvons pas la route pour Figueres et Maiwenn et moi même commençons à râler.

"Mais quelle journée de merde !
- Il manquerait plus qu'il pleuve et on aurait la totale.
-Bon, Tic et Tac vous vous calmez un peu ?"

Aziliz nous stoppe et claque la portière en nous sommant de nous attacher. Elle reprend le volant direction Figueres ou du moins ce qu'elle pense être la bonne direction.

Arrivée à destination je cours dans la chambre la plus grande et m'allonge sur le lit en étoile.

"Rah je suis crevée. On va à la plage tantôt ?
- Il faut bien que tu rattrapes ton bronzage de paysanne.
- Connasse."

La brune et la blonde rigolent pendant que je ronchonne. Maiwenn a cependant raison. Les marques blanches qui ornent le haut de mes bras et  de mes jambes sont tout simplement affreuses.

Arrivées sur la plage, nous posons nos affaires rapidement. Je m'installe et commence à somnoler avant que cette chieuse d'Aziliz me balance le ballon de volley à la gueule. Évidemment,  jamais elle se repose. Je marmonne pour la énième fois de la journée.

"Tu fais chier Azi !
- Je t'ai connu plus dynamique Al'.
- C'est le décalage horaire."

Aziliz rigole avant de me relancer le ballon, cette fois je le capte.
Nous continuons à jouer tranquillement sur le bord de mer .

" Demain on fait quoi déjà ?
-  T'écoutes vraiment rien, toi. On va à Cervera le matin. Et ensuite on se balade aux alentours de cette ville. "

Définitivement, je n'écoute rien et je n'ai surtout pas du tout vu ce que les filles ont prévu de faire lors de ces trois semaines. Cela fait plusieurs mois que je suis complètement à côté de mes pompes.  Un vrai pantin. 

"Les filles, je crois que j'ai attrapé un coup de soleil."

Je regarde la blonde aux yeux bleus à ma droite. Effectivement,  Maïwenn est devenue rouge écarlate.

"Tu avais mis de la crème ?
-Prends-moi pour une idiote."

Je prends sur moi. Je sais que le caractère de Maïwenn est comme ça, franc parfois sec. C'est dans sa nature. Alors je lui souris. De toute manière qu'il soit faux ou vrai, je souris. Ça me permet de ne pas montrer les émotions qui sont présentes en moi chaque jour. Nous remontons rapidement à l'appartement et la soirée passe tranquillement.

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Vous avez fait la découverte d'Alana qui sera le personnage principal.
Que pensez-vous d'elle pour le moment ?
Et de ses deux amies ?
Si vous avez besoin de quelconques photos pour vous imaginez les filles, n'hésitez pas à me le dire. Évidement, vous allez découvrir chacune d'elles physiquement comme mentalement au fil des chapitres.
Je vous laisse sur ceci 😉

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