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Je regarde le côté gauche de mon visage et je grimace. Malgré le fait que je me sois maquillée ça ne cache pas grand chose. Hier soir, quand je suis rentrée à la maison mon père m'a frappé au visage et au ventre. J'en suis toujours sur le choc, en dix-sept ans de cohabitation aucun de mes parents ne m'avait jamais frappé. En tout, j'ai un œil au beurre noir, la moitié du visage légèrement gonflé, la lèvre inférieure fendue et j'ai plusieurs hématomes sur le ventre, j'étais vraiment amochée.

Mère - « Kimiko, Megumi est là ! » Dit-elle depuis le rez-de-chaussée.

Je prends mes lunettes de soleil, je les mets puis je prends mon sac à main et je sors de la chambre, en descendant les escaliers je croise Yuki, il me sourit d'une manière narquoise puis il continue son chemin. Quand j'arrive au rez-de-chaussée je me dirige vers la porte d'entrée et au moment où je m'apprête à ouvrir la porte ma mère vient me voir.

Mère - « Passe une bonne journée, chérie. » Dit-elle en souriant.

Kimiko - « Merci, Mère. »

J'ouvre la porte d'entrée et je sors de la maison, je salue rapidement Megumi et nous commençons à marcher.

Megumi - « Pas de remarques désobligeantes, aujourd'hui ? »

Kimiko - « Je n'ai pas la tête à ça. »

C'est vrai que d'habitude je lui faisais toujours des remarques ou des petites blagues mais aujourd'hui, je n'avais vraiment pas envie de rire.

Megumi - « Je vois. »

Nous avons continué le trajet en silence et quand nous sommes arrivés au lycée nous nous sommes séparés, il est allé voir ses amis tandis que je suis allé aux toilettes. J'ai enlevé mes lunettes et j'ai de nouveau regardé mon visage. La porte s'est ouverte et j'ai fais tomber mes lunettes au sol en sursautant, je me suis baissée pour les ramasser et j'ai attendue que cette personne aille dans l'une des toilettes pour pouvoir me redresser.

? - « Écoute, je sais que tu ne veux sûrement plus me parler mais je suis désolée, je m'excuse de t'avoir laissé aller au festival toute seule mais j'étais en colère, je t'ai trouvé vraiment égoïste sur le coup. »

C'est la voix d'Ayame, elle n'aurait pas pu trouver un meilleur moment pour venir me présenter ses excuses ?

Ayame - « Traîner avec Akiko ce n'est pas la même chose que traîner avec toi, tu me manques beaucoup, Kimiko. Est-ce que...est-ce que tu veux bien me pardonner ? »

Je m'apprêtais à remettre mes lunettes quand j'ai constaté qu'elles étaient cassées, non mais c'est quoi ces lunettes bon marché ? Elles m'ont quand même coûté 70791,45 yens*.

𝗺𝘆 𝗳𝗮𝗸𝗲 𝗯𝗼𝘆𝗳𝗿𝗶𝗲𝗻𝗱.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant