26. Nocturnes

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Ladite destination inconnue se révéla être... Nulle part. On se ballade dans les rues sans aucun but en chantant des airs de rock qui n'ont pas été entendus à la radio depuis les années 2000.

Elle commence.

- I need an easy friend

Je continue en reconnaissant immédiatement About a girl, de Nirvana

- I do, with an ear to lend

- I do think you fit this shoe

- I do, but you have a clue

On entonne la suite ensemble.

- I'll take advantage while
You hang me out to dry
But I can't see you every night

Je m'interromps un peu avant la fin, constatant que nous somme arrivés sur la plage. Le levé du soleil imminent couvre le ciel de couleurs pastels, c'est vraiment beau.

Je sors mon portable et ouvre le contact de la folle à lunette à côté de moi.

[Livaï : NE LIS PAS ÇA À VOIX HAUTE. On est suivis]

Son visage devient un peu plus sérieux mais elle continue de parler de choses et d'autre, je ne pense pas qu'ils sachent qu'on les a vus.

[Hanji : Nombre et équipement ?]

Je concentre mon attention sur eux, remarquant au passage que c'est beaucoup plus simple depuis l'éveil de cet étrange pouvoir.

[Livaï : Ils sont quatre, deux couteaux et deux flingues.]

Elle me regarde, continuant de parler de choses que je n'écoute même plus.

[Hanji : Comme d'hab ?]

Je souris, constatant qu'elle n'a pas perdu ses bons réflexes et lui réponds.

[Livaï : Oui.]

[Hanji: Terrain ?]

[Livaï : Les trois Murs.]

[Hanji : Bien mon Caporal.]

Je lâche un sourire et nous entamons le chemin en direction de notre terrain d'offensive favoris. Nous connaissons tout deux plutôt bien les rues que nous parcourons, c'était là que j'habitais avec ma mère avant que Kenny ne vienne nous retrouver et nous aider. Des quartiers défavorisés et infestés par les gangs, plus communément appels cités ou banlieues.

Mais ce qui m'intéresse, c'est ce grand immeuble en bétons qui est squatté en permanence par le gang dit "des Trois Murs". Gang duquel je faisais et fais toujours partie avec Hanji.

Nous nous arrêtons de concert devant la porte de l'immeuble et feignons de joyeux au revoir, elle pénètre dans le batiment, referme la porte et je me retourner sur les trois mecs devant moi qui ont enfin daigné de montrer leurs sales gueules. Si ils ne sont que trois devant, ça veut dire qu'un d'eux va attaquer par derrière, sans doute un des deux armés d'un couteau.

Je me retourne pour lui mettre un kick en plein visage et il s'écrase.

Deux des mecs devant moi dégainent leurs flingues et les pointent dans ma direction. Un coup de feu retenti.

Le son résonne sur le vieux béton et un des deux mecs devant moi tombe au sol. Je crie à destination du sniper.

- Arigato Sensei !

Le deuxième abruti qui venait de sortir un flingue se réveille et tire. Je bouge rapidement d'un pas et la balle me frôle sans me toucher. Deux bras m'attrapent par derrière et essaient de m'étrangler. Ah, il est pas encore mort celui là. J'enfonce à aveugle deux doigts dans ses yeux, le faisant relâcher la pression sur mon cou et en profite pour me retourner et lui balancer un magnifique enchaînement, une botte secrète du dénommé Kenny Ackerman.

De l'air _Ereri_Where stories live. Discover now