L'arrivée de l'invité !

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Bonne lecture !















Djamila Ndiaye !

Une semaine plutard !


_Djami, tu sais que ce que tu as fait hier n'était pas bien ? Djami, une bonne femme ne torture pas son mari de cette façon ? Murmure t-il presque en me fixant droit aux yeux.

Je lâche sa barbe que je lui peignais soutenant bien son regard intense qui a don de me perturber.

_J'ai fait quoi de mal hier Rajulul Janaati ma toube ko gawe légui (que je me repente toute de suite) ?
Osé-je demander de façon innocente.

Il me dévisage tout en continuant de me scruter du regard alors que je me retiens de toutes mes forces de ne pas rire et garder mon mine sérieux.

_Tu commences trop à prendre tes aises avec moi jusqu'à prendre plaisir à me torturer. Je te préviens plus jamais tu utilises du miel et menthe sur moi.
Et je ne rigole pas sur ce sujet sinon je t'apprendrai à me respecter.
Me menace t-il avec tout le sérieux du monde.

Je ne me suis pas retenue d'éclater de rire. Il a de la vergogne lui après ces nombreuses supplications hier pour que je m'arrête ?

_Ce n'est pas à toi de décider ce que je vais faire ou non avec toi.
Prépares-toi juste à toujours subir.

Il s'est mis à me fixer longuement avec un regard profond.
J'avais un peu peur de ne pouvoir jamais arriver à le surprendre car il a déjà fait plus de cinq ans de mariage avant de me connaître mais voir qu'il aime explorer de nouvelles choses avec moi, parfois en redemander et que le plus souvent j'arrive à le surprendre, me rassure et me montre que chaque femme est unique selon sa manière de faire.

_Si tu continues à me regarder ainsi tu risques d'être en retard au bureau.
Le prévené-je

_Tu chasses ton mari ?
Fait-il mine de bouder.

Un petit baiser a suffit pour lui redonner le sourire.
On quitte la chambre, retrouve maman Anta, installée sur la natte dans la cour avec son chapelet.
Elle va beaucoup mieux maintenant niveau santé et a repris des forces.
On la salue et elle nous répond toujours chaleureusement.

J'accompagne Cheikh Malick jusqu'à la porte comme à mon habitude quand c'est mon tour.

_Bonne journée mon amour !
Lui souhaité-je une fois au pas de la porte.

Il sourit partant.
Je suis heureuse avec cet homme.
Il me comble d'amour, me témoigne, d'affections, d'attentions et de beivellance.
Il fait en sorte que je ne manque de rien et que je sois toujours à l'aise.
Je ne pouvais pas rever mieux un homme meilleur que celui que j'ai.
Et ma seule prière et que ce bonheur que je vis avec lui, ne s'estompe jamais.

Puisque j'avais déjà fait le ménage à mon réveil après la prière de l'aube avant d'avoir préparé à Cheikh son petit-déjeuner, je pars directement dans la cuisine pour préparer le petit-déjeuner des autres.
Je prépare simplement le café pour tout le monde et réchauffe le reste de la sauce du dîné d'hier pour ceux qui en voudront mettre dans leur pain.

J'apporte tout dans la cour où on a l'habitude de manger avant de partir chercher le pain chez la dame qui gère la cantine de vente de pain.
J'ai commencé à me familiariser un peu des lieux et sympathiser avec les gens.
On m'appelle souvent souvent "sunu woudiou bi" ( notre co-épouse).
C'est un surnom dit avec beivellance qui déclenche en moi que des sourire en guise de réponse.


Mariage Polygame !Where stories live. Discover now