Les sœurs de Brécourt sont les filles adorées de leur père Henri de Brécourt.
Les trois sœurs, bien que différentes, sont inséparables. Alors que tout allait pour le mieux dans leur château, Henri doit se rendre pour une durée indéterminée à Versai...
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Hortense
La nuit tombe doucement sur le domaine. Je commence à allumé tout les cierges de ma chambre afin de ne pas me retrouver dans le noir totale. Mes sœurs doivent sans doute déjà m'attendre dans le salon. Je respire un grand coup et attrape un chandelier avec une bougie que j'ai déjà allumé. Je me couvre un châle et sort de la chambre. Je descends le grand escalier et me dirige vers le petit salon où nous avons nos habitude.
Charlotte se tient dans le grand fauteuils sous une couverture chaude un livre dans les mains. Elle est tellement concerter sur son ouvrage qu'elle ne remarque même pas ma présence. Angélique, comme à son habitude chantonne dans un coin en faisant quelques pas de danse de temps en temps. Elle doit encore rêver du prince Charmant!
- Ah! Hortense! Tu es enfin là! s'écrit ma petit sœur en venant vers moi.
Ses longs cheveux noir tombent en cascade sur sa fine robe du soir. Angélique a tendance à envouté les gens par sa simple présence. Dès qu'elle entre quelque part c'est elle qu'on regarde et Charlotte et moi dameront dans l'ombre. Cela ne me gène aucunement. Je préfère largement que ce soit elle qui récolte tous les regards plutôt que moi.
Charlotte lève enfin le nez de son livre et me sourit. D'un signe de la main, elle me dit de la rejoindre. Je trottine vers elle et dépose mon chandelier sur la petite table. Je la prends dans les bras et respire son parfum rassurant. Je m'assoie sur le canapé à côté d'elle alors qu'Angélique s'empresse de prendre un jeu dans l'armoire. Nous commençons à jouer en riant au éclat et en discutant de tout est de rien. Les soirées jeux sont toujours les meilleurs chez les Brécourt! Nous en faisons toujours au moins une part semaine. Quand Père est présent, il se joint à nous. Quand Mère va un peu mieux, elle vient également nous rejoindre mais cela arrive de moins en moins souvent. La maladie l'a dévore un peu plus chaque jours mais elle tient le coup depuis des années.
Charlotte remarque ma mine triste et me demande si ca va. C'est à ce moment qu'Angélique décide de faire une blague. Evidement celle ci est nulle mais tellement insensé que Charlotte et moi rigolons de bon cœur. Notre petite sœur se lève alors et se met à chanter. Charlotte et moi rigolons en la voyant danser. Angélique se rapproche de moi et attrape mes mains. Elle me lève et me fait tourner ce qui amplifie mon rire. Je vais alors chercher Charlotte rester sur son fauteuil. Cette dernière rechigne mais obtempère. Nous tournons toutes les trois dans le salon en chantant et riant quand le bruit de la porte se fait entendre. Nous nous stoppons net toutes les trois et regardons dans la direction du bruit. Notre père se tient un sourire aux lèvres devant la porte.
- Bonsoir Père, disons nous en cœur en nous inclinant légèrement pour le saluer.
