Chapitre 2

17 1 0
                                    

Hortense

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

Hortense

La porte de ma chambre s'ouvre et j'entends quelqu'un entrer. 

- Bonjour Mademoiselle, me réveille Elga. 

Sa voix stridente me fait grincer des dents. 

- Moins fort, grognais je en retirant le bandeau que j'ai sur les yeux. 

Le soleil envahi déjà la chambre de ses rayons. La fenêtre est ouverte laissant passé un petit courant d'air léger qui fait volé les rideaux blanc. Ma femme de chambre s'affère déjà devant la coiffeuse à préparer toute sorte de produit. Elle se dirige ensuite vers la petite salle de bain attenante à la chambre. Le bain doit déjà être prêt. Je me redresse et m'étire. La petite femme revient me fait signe de me hâter. Je la rejoins dans la petite pièce et elle retire délicatement la robe de nuit. Je plonge ensuite de l'eau chaude. La chaleur détend mes muscles. Je laisse ma tête partir en arrière et soupire d'aise. Elga vient me savonné et je sors rapidement dès que l'eau refroidit. Elle m'enroule autour d'une serviette et nous passons dans la chambre. Elga a déjà préparé une robe pour aujourd'hui. Elle me la fait enfiler. Elle sert le corset jusqu'à ce que je ne puisse plus respirer. Elle me fait m'asseoir sur la chaise en face de la coiffeuse et commence à brosser mes longs cheveux frissé. Elle poudre, crème, et attache mes cheveux dans un chignons sophistiqué. Elle laisse libre quelques mèches de cheveux à l'avant et d'autre à l'arrière. 

Elle s'affère ensuite sur mon visage qui reçoit plus ou moins le même traitement que mes cheveux. Elle se décale ensuite pour me laisser observer le résultat. Je me lève et me dirige vers les escaliers. Je retrouve mes sœurs dans la salle à manger en train de rire. Elles lèvent la tête en même temps. Charlotte vient me prendre dans ses bras et suivit par Angélique.  Elle me raconte les derniers potins que Charlotte parvient à dénicher en laissant trainer ses oreilles partout. Evidement Angélique se donne à cœur joie quand il s'agit des ragots. Il arrive que certains déboire de la Cour parviennent jusqu'ici et là, c'est pire encore Angélique en parle pendant des semaines et n'hésite pas à se moquer. 

Nous déjeunons tranquillement quand le précepteur arrive. Il a une mine toujours sévère qui ne quitte jamais son visage. En plus de ses traits durs, ses cheveux bruns sont plaqué en arrière. Il se tient droit et nous invite à le suivre pour la leçon du jour. Nous nous exécutons tout en le saluant. Nous rejoignons le salon où nous avons l'habitude d'étudier et commençons le cour. Charlotte n'écoute que d'une oreille perdu dans ses pensées alors qu'Angélique gribouille sur une feuille. Je suis la seule à vraiment suivre le cour. Je n'y peux rien à vrai dire. J'ai toujours eu cette soif d'apprendre. A chaque fois qu'un thème est abordé, j'ai besoin d'en savoir plus, d'en découvrir d'avantage et cela depuis toute petite. C'est pour ça que je suis toujours la première lorsque nous avons des examens de connaissance. Je suis suivi par Charlotte qui s'investi juste assez pour avoir la moyenne mais sans cherché à avoir plus alors qu'elle en a les capacités. Angélique est toujours la dernière mais elle s'en moque. Les études ne l'intéresse pas bien au contraire. Elle préfère de loin courir dans les jardins, rire et faire des blagues plutôt que de s'enrichir de connaissance. Notre père a finit par se faire une raison avec le temps. Personne ne pourra réussir à faire tenir Angélique sur une chaise concentré sur un cour d'histoire. 

Le cour se termine et le précepteur s'en va après nous avoir donner de quoi étudier. Angélique se lève ravie de pouvoir enfin se libéré de ce qu'elle considère comme une torture. Elle part en courant sans que ni Charlotte ni moi puissions y faire. Mon ainé se lève à son tour et sort un livre de sous la table. Elle le lit tout en marchant. Heureusement qu'elle connait la maison par cœur sinon elle se prendrait les portes en permanence. Je me lève à mon tour et ouvre la grande fenêtre. Le soleil m'éclaire le visage et me réchauffe. Il fait bon aujourd'hui. Je vais pouvoir aller promener un peu dans les jardins après notre cour de danse. Notre père exige que nous sachions toutes les trois danser correctement si un jour nous nous rendons à Versailles. Dans les bals organisé dans le coin, la danse est très peu présente donc nous en avons pas réellement besoin. Ce sont souvent les discutions qui captivent les personnes présentes. 

Mes sœurs et moi y allons seulement pour faire acte de présence afin de ne pas être mal vue par la noblesse du coin mais ce genre d'évènement ne nous intéresse que peu. Je suis tirée de mes pensées par la cloche qui signifie que le repas est servi. Mes sœurs et moi rejoignons la salle a manger et nous installons en silence. Le repas commence dans le silence après que ma sœur ainé a fait le bénédicité. Angélique ne tient pas deux secondes et commence à parler de tout et de rien. Charlotte et moi, nous joignons à sa conversation. Les rires fusent et le repas se passe dans une bonne ambiance. Après celui, nous avons un peu de temps avant que la professeur de danse n'arrive. Nous partons donc chacune de notre côté. Charlotte, avec son livre à la main, part en direction du jardin où elle va sans doute se poser sur la balancelle. Angélique se dirige vers le piano et va sans doute chanter en jouant. Je décide de me plonger dans un livre d'histoire dans le salon. Je prends place sur le grand fauteuil qu'utilise habituellement Charlotte et commence ma lecture. Je prends le temps de mémoriser tout se que je lis. 

La professeur finit par arrivé et nous la suivons dans la salle de bal. Une par une, elle nous fait danser devant les grands miroirs de la salle. Mon père a voulu qu'elle ressemble un petit à la galerie des glaces de Versailles mais en un peu moins spectaculaire. Petite a petite les pas que nous faisons sont plus assuré, plus précis. La professeur continue de nous faire danser pendant un moment pour le plus grand plaisir d'Angélique. Charlotte, au contraire, est sur le point de prendre son âme. 

La professeur nous libéré enfin et Charlotte souffle en se laissant glissé au sol. Une femme de cuisine nous apporte des rafraichissement et mon ainé se jette dessus. Ma petite sœur rit face au comportement de Charlotte. Cette dernière la regarde avec un œil mauvais qui n'impressionne pas le moins du mon de Angélique. 

Je finis par me retirer et vais profiter du jardin. Avant de sortir, j'attrape ma broderie sur le coussin où je l'ai laissé la veille. Je sors et prends une grande inspiration. Les jardins du château Brécourt font parti des plus beaux. Ma mère adorait les plantes alors mon père a toujours tenu à ce que les jardins soient impeccable. De nombreux parterre de fleur sont formé dans des formes sophistiqué. Les jardins possèdent également de magnifiques fontaines. Ma petite sœur adore venir plonger les pieds. Je me dirige vers l'allé des roses comme se plait à l'appeler Angélique. C'est une allée entière pleine de rosier de toute les couleurs avec de nombreuses arches où les roses se sont déployer. Au bout de cette allée se trouve le petit kiosque où est installé des coussins et des couvertures. Je monte les quelques marches et m'installent sur la banquette. J'ai une vue parfait sur l'entré principale du château ainsi que sur la fontaine d'Athéna, ma préféré de toute.  

Je prends alors mon ouvrage en cours et commence tranquillement ma broderie. Je laisse mon aiguille me guider. J'ajoute aux fleurs déjà présente des oiseaux, des lapins et même un écureuil. Je ne sais pas combien de temps s'écoule mais quand je relève la tête, je remarque qu'un carrosse s'engage dans l'allé. Etrange, je ne connais pas le blason qui flotte dans l'air. Ce n'est pas quelqu'un de la région. 

Je me lève et presse le pas pour rejoindre la terrasse par laquelle je suis sortie afin de rentrer. Je m'arrête un moment pour détailler la carrosse rentrant. Il est imposant et d'un vert sapin. Il est paré des dorures et de nombreuses pièces sans doute en or massif. Les armoiries représentent un renard ainsi qu'un bouclier du même vert que le carrosse et noir. Des ornements en or sont également présent. Les cheveux qui tire le carrosse semblent épuisé signe que notre visiteur vient de loin. Pourtant malgré leur fatigue, les chevaux gardent la tête haute et continuent d'avancer. Ce sont de belle bête d'un noir profond tous les deux et des muscles bien visibles signe de leur force. 

Charlotte s'en donnerait à cœur joie si elle les voyait. Elle adore les chevaux. D'ailleurs elle en possède plusieurs dans notre écurie. Le carrosse finit par passer le portail imposant du château et s'arrête devant l'entré. Le valet descend alors de son perchoir et vient porte la marche devant la porte du carrosse. Il ouvre ensuite la portière et un homme d'un certain âge en sort. De là où je suis, je ne peux en voir plus. L'homme ne s'attarde pas dehors et monte les marches de l'entré avant de frappé à la porte qui s'ouvre sur notre majordome. Je me décide enfin à rentrer poussé par la curiosité d'en savoir plus sur ce visiteur inattendu et intriguant. 

Les sœurs Brécourt tome1 HortenseWhere stories live. Discover now