• CHAPITRE III •

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Je suis assise sur un banc du parc. Mes yeux parcourt le sable pour examiner chaques détails. Ce qui est bien avec le fait que j'ai un don, c'est que je ressens la nature dans tout mes membres. La sentir près de moi émet une énorme pulsion dans chacune de mes veines, ça me rend plus forte. Parfois, j'ai l'impression que les arbres me parlent. Ça semble dingue, je sais, mais ça ne l'est pas pour moi. Mais quand même, qui sommes nous pour juger ce qui est rationnel? Nous nous accrochons seulement à l'image qur nous avons de la vie, à ce que nous connaissons déjà, mais qui a dit qu'il n'y avait pas plus? Comment peut-on être certain que certaine chose n'existe pas? Moi, je préfère me soustraire à rien n'est impossible. M'enfin, je préfère préciser que mes pouvoirs sont limité, et que ce n'est pas de la magie. C'est ce qui nous distingue, nous, enchanteresse, de toute ces images que les gens se font des sorcières. Les sorcières ont de vrais pouvoir, rien à voir à ce que nous pratiquons. Dans mon monde, dans ma réalité, il n'y a aucun objet volant, aucune disparition magique, rien qui ne peut dévier la gravité. Ce n'est pas comme dans ces films où les sorcières prononcent une formule magique et que tout peux se regler par un sort. Ce n'est pas la réalité. La réalité, c'est la peine. Tout ne fini pas toujours comme un conte de fée. D'abord, ce que je préfère, nous pouvons arrêter le temps, mais seulement pour un temps indéterminer. Les guérisseurs les plus haut placé peuvent avoir une idée de la durée de leur sort, mais des débutantes, comme moi, nous n'avons aucune idée de ce qui se produira. Ensuite, nous pouvons toucher à tout ce qu'il y a de mental, effacer des souvenirs, en ajouter de nouveau, lire dans les pensées, faire voir des choses, tout ce qui est humain. Nous ne pouvons pas modifier la nature, nous la ressentons à travers nous. Nous pouvons aussi distingué les tensions sur le corps. Nos sens sont deux fois plus éguiser que ceux des humains. Lorque nous sommes près de quelqu'un, les battements de son coeur se mellent aux nôtres.

- Eh bien, si ce n'est pas Clara Flippante.

Je tourne vivement la tête pour apercevoir deux garçons et une fille qui marche dans le parc. La jeune femme blonde me regarde, l'air moqueur, tandis que les deux mecs se chamaille en rigolant. Ils tournent la tête vers moi, intrigué de ce que vient de dire leur amie. Je ne dis rien et retourne la tête.

- Pénélope: Quoi? Elle a perdu sa langue la sorcière? Tu ne fais pas voler de sable, tomber des arbres? Aller, donne moi quelque chose, qu'on se marre.

Je grimacais. Il y a déjà longtemps que cette petite peste s'amuse à me percecuter à cause des légendes sur ma famille, et j'en ai plus que marre. Cette fois, je ne me laisserai pas faire.

Furieuse, je me lève et lève la main en allongeant les doigts, la paume étirée vers la petite peste devant moi.

Tout à coup, tout cesse. Le vent ne souffle plus, les rires ne s'entendent plus, les oiseaux ne chantent plus. Rien. Le temps s'est arrêté, et il n'y reste plus que moi.

J'observe un a un les imbéciles qui se trouvent devant moi et m'approche tranquillement de la blonde, le regard tueur.

«Oh ma pauvre Pénélope. Tant de méchanceté et pourtant si peu de cervelle. C'est tristemurmurai-je, en m'approchant de son visage pour fixer ses yeux figés et rieur. «On ne t'a jamais appris à ne pas te frotter aux sorcières

Believe in the power of life [Abandonné]Where stories live. Discover now