Style

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Muichiro et moi sommes assis dans le salon. Je mange mon riz en silence, tandis que lui est allongé par terre, le nez dans son livre.

Akari: Tu lis quoi ?

Il ne me répond pas. J'aurai dû m'y attendre. Quand il est dans son monde, c'est dur de l'en tirer.

D'un coup, il ferme son livre.

Muichiro: Va te changer, je dois t'expliquer un truc.

Le temps que je cligne des yeux, il disparaît dans l'escalier. Je lâche un soupir, puis vais revêtir mon uniforme.

Ellipse

Muichiro: J'aimerai que tu essaie de trouver ton style de combat.

Mais qu'est-ce qu'il raconte.

Akari: J'ai déjà un style de combat.

Muichiro: Non. Tu fais un mélange de ton oncle et moi. Il faut que tu trouves ta propre manière d'attaquer. Tu verras que tes techniques seront largement plus précises.

Je réfléchis et réanalyse mon combat contre Susamaru, même si la vue de son visage s'accompagne d'une grande tristesse.

Akari: C'est vrai que ça pourrait m'aider si je veux prendre ton rôle de pilier.

Muichiro: Tu prend pas mon rôle, tu en hérites.

Akari: C'est pareil.

Muichiro: Je vais donc te laisser seule toute la journée. Ce soir, tu réessaieras un mouvement du souffle de la brume. J'espère voir du changement.

Je hoche la tête. Il me fixe et, pendant une fraction de seconde, il me semble apercevoir un petit sourire orner son visage. Muichiro se détourne et s'en va en direction de la forêt.

Quant à moi, je me demande ce que je pourrais faire pour réaliser sa demande. Je décide d'aller voir Gyomei. Étant donné que je ne me déplace pas aussi vite que les piliers, ça me prend une bonne vingtaine de minutes.

Arrivée au domaine de la roche, j'aperçois, à ma grande surprise, mOnSiEuR sHiNaZuGaWa.

Akari: Genya !!

Il lève la tête vers moi et me dévisage avec un regard mauvais.

Genya: Salut. Tu viens me faire chier ?

Akari: Crois pas que je suis venue pour toi.

Genya: Eh, que veux-tu. Mon charisme fait des ravages.

Akari: Avec cette coiffure, je doute que ton charisme inexistant fasse des ravages, hormis celui de me brûler les yeux avec ta mocheté.

Genya: RÉPÈTE UN PEU ÇA ???!!

Je soupire et m'asseois sur un rocher, en face de lui.

Genya: Tu fous quoi ?

Akari: Bah, je m'asseois. Pourquoi faut toujours que tu sois de mauvais poil ?

Genya: Me fait pas chier. Himejima sensei est à l'intérieur.

Akari: D'ac. Merci.

Genya: Ouais, casse-toi.

Je me dirige donc vers le bâtiment. Après avoir frappé à la porte, je vois Gyomei-san, assis par terre, en train de sculpter une pierre. À chaque coup de lame, l'objet prend un peu plus forme. Je me demande comment il fait pour être aussi précis, étant donné qu'il est aveugle et qu'il risque de se blesser.

Akari: Ohayo Gosaimasu, Gyomei-san.

Il se retourne comme s'il pourrait me voir, et me salue d'un grand geste de main.

Gyomei: Ohayo, Misora-kun.

Le pilier tapote une place à côté de lui, et je le rejoins par terre. Je décide de ne pas passer par quatre chemins et de lui expliquer clairement ma requête.

Akari: Dites-moi, comment avez-vous trouvé votre style de combat ?

Gyomei: Je me sers de mon environnement.

Akari: Comment je pourrais faire, moi ?

Gyomei: Je ne sais pas. Quelles sont tes particularités ?

Akari: Euh... J'ai de longs cils.

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Coucouuu

J'ai fait des dorayaki !! (Ça doit faire genre un mois que je devais en faire mais bon)

J'ai fait des dorayaki !! (Ça doit faire genre un mois que je devais en faire mais bon)

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Mouais. Faites pas attention à celle qui est défigurée, en plus si on la retourne elle est crâmée.

Je me suis aussi brûlée le doigt avec l'anko, que j'ai voulu mettre dans la bouche pour refroidir, sauf que je me suis brûlée la langue aussi...

C'était catastrophique.

Bref, bisous les fraülein ^^

BrouillardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant