Aoi

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Pdv Muichiro

Mitsuri: Alors, t'aimes bien ?

Muichiro: C'est dans ces momentsqu'on voit que t'aime trop la bouffe.

En attendant le retour d'Akari, Miss Dango a décidé de me montrer le manga qu'elle dessinait à ses heures perdues. Elle dessine plutôt bien. Mais évidemment, ça raconte l'histoire d'un rouquin qui intégre une école culinaire.

Enfin, la porte s'ouvre. Akari s'approche de nous en titubant, le nez en sang. Mitsuri pousse un cri.

Muichiro: T'as foutu quoi encore.

Akari: C'est... rien...

Elle s'affale par terre et manque de se casser la gueule sur le coin de la table.

Akari: Me suis fait... attaquer par un démon...

Mitsuri: En plein jour...?

Muichiro: T'as la dégaine de quelqu'un qui sort d'une baston.

Akari: Ouais, fous-toi de ma gueule.

Pdv Akari

DANS LE PASSEY (merci, connard !)

Après avoir listé mes qualités avec Gyomei, je décide d'aller voir Aoi, qui a un peu plus d'expérience que moi dans le métier de pourfendeuse, même si elle travaille en tant qu'assistante.

Arrivée au domaine des papillons, je m'asseois par terre. J'ai fait le chemin en courant sans arrêt, en essayant d'avoir la même vitesse que Muichiro. Sauf que je suis Akari, et que j'ai juste niqué mes poumons et mes jambes.

Les trois petites filles dont j'ai oublié les noms respectifs m'accueillent avec de grands sourire. Je ne perd pas de temps et me dirige vers la cour, où Aoi trie des lettres.

Akari: Salut.

Aoi: Je suis occupée.

Je lui met une petite tape sur la tête, puis regrette TRÈS FORT lorsqu'elle me la rend avec une force de frappe trente fois supérieure à la mienne.

Akari: Comment t'as trouvé ton style de combat ?

Aoi: J'ai... euh... emprunté une manière de combattre à plusieurs personnes, dont Kocho. Je les ai ensuite... mixées à ma sauce, puis je les met en pratique en combat.

Akari: Aoi. T'es la meilleure.

J'ouvre les bras pour lui faire un câlin, et elle place sa main entre nous en guise de barrière.

Aoi: Tente et je te brise la nuque.

Je ris, un peu effrayée, parce que je sais pertinemment qu'elle est capable d'exécuter sa menace. Pas d'une manière mortelle, mais assez douloureuse pour me dissuader toute autre approche de ce genre.

Aoi: C'est pas que je veux pas de toi, mais je dois finir ça avant le retour de Kocho.

Akari: Elle est partie en mission ?

Aoi: Oui. Maintenant barre-toi, j'ai du boulot.

Akari: C'est bon, je m'en vais.

Je la salue, ainsi que les petites filles.

Ellipse

J'ai faim. J'aurai dû demander aux filles de me donner un truc à manger. Je me résigne à marcher avec ma faim, en empruntant différents chemins, pour semer d'éventuels démons ou suiveurs.

Seulement, le chemin que je prend, je ne le reconnais plus. Je tente de faire demi- tour pour retrouver mon chemin, mais m'enfonce encore plus dans les bois. Comment ai-je pu me perdre sur une route quasi-droite ?

Avant toute chose, il faut que je sorte de cette prison verte et sombre. Seulement, aucun côté ne semble plus éclairé que l'autre; chaque direction me semble être la mauvaise.

...: Perdue ?

Je me retourne soudainement. Un adolescent est perché dans un arbres. Il porte de vieux haillons décolorés en guise de vêtements. Ses cheveux bruns et brousailleux voltigent autour de lui, et, à son regard dément, je comprend tout de suite qu'il n'est pas humain.

Alors je ne perd pas de temps et dégaine mon épée blanche.

BrouillardWhere stories live. Discover now