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   Voilà la partie deux :)
   J'avais oublié de le dire mais les os n'ont pas de liens entre eux et la plupart sont dans un univers alternatif 😅
   Vous comprendrez facilement le contexte en lisant, bonne lecture :)

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   — Dazai ? C'est une blague ?
   — Non pourquoi ?
   — N-non ?!
   Chûya dévisagea son petit ami avec incrédulité, avant de baisser les yeux sur le caddie devant lui. Un caddie remplis de cochonneries, vraiment. Le jeune homme releva les yeux vers son petit ami.
   — Donc je te dis « viens m'aider à faire les courses pour la maison », et toi tu prends n'importe quoi ? Sérieusement ?!
   — C'est pas n'importe quoi ! Moi j'aime tout ça !
   — Dazai t'es con ? Ça constitue pas des repas ça !
   — Mais si !
   — Ah bon ? Donc des chips c'est nourrissant, et attention pas juste un paquet de chips, non, des rondes, des cônes, des fantômes, des formes bizarres, des grillés, des au piment, des au bacon, au fromage, non mais Dazai tu veux faire un pique-nique tous les jours ou quoi ?! 
   — Mais bébé, les chips c'est bon en toutes circonstances !
   — Dazai tu me fatigues, va tout suite reposer tout ça.
   Son petit ami lui lança un regard contrarié, le même regard qu'ont les enfants lorsque leur mère leur dit non pour acheter un paquet de gâteau. Chûya se retint de rire face à l'attitude très mature de son petit ami et le regarda récupérer les paquets de chips pour retourner les mettre en rayon.
   Il se détourna de son petit ami et consulta sa liste de course. Il ne fallait pas grand chose, seulement du riz, du curry, de la viande, des mochis, des caro... Des mochis ? Encore ? Mais ils avaient déjà trois paquets à la maison ! Ah non, ça c'était encore Dazai qui en avait mis sur la liste, il mettait vraiment n'importe quoi !
Chûya raya les mochis de la liste.
— Mon amour, dit une voix derrière lui.
— Quoi ?
— ... Regarde ce que j'ai trouvé, s'écria Dazai avec joie.
Chûya se tourna et vit que son petit ami brandissait fièrement une corde de fer.
— Avec ça plus d'échec à craindre, le suicide est assuré !
Chûya regarda d'un air blasé son petit ami. Il leva sa main et frappa d'un coup sec le sommet de sa tête.
— Va tout de suite reposer ça !
— Mais c'est mon cadeau de Noël !
— On est en mai qu'est-ce que tu racontes ?!
— Ah, s'écria Dazai en serrant sa main sur son cœur. Tu me persécutes ! Tu ne veux jamais me faire plaisir ! Notre relation est toxique ! Tu es méchant !
Le jeune homme haussa les sourcils alors que les passants se retournaient sur leur passage. Son petit ami était... désespérant.
— Je vais le dire à Kunikida et Atsushi !
Quelle menace effrayante, Chûya en était presque paralysé de terreur.
— Oulala, le dire à Atsushi ! J'ai trop peur, s'il te plaît fait pas ça, supplia le jeune homme en imitant une voix apeurée.
— Ah ! Chûya !
— Je ne veux pas me faire punir... Je suis vraiment désolé mon chéri, je ne te persécuterais plus, dit-il avec d'un air doux et faussement désolé.
— Aaaahh !! Je ne savais pas que tu étais aussi doué pour imiter, s'écria Dazai en faisant mine de s'évanouir de surprise.
Chûya haussa les sourcils. Que faire de lui...
   — Va tout de suite reposer cette corde imbécile.
   — Des ordres, toujours des ordres..., soupira Dazai en partant reposer la corde.
   Chûya secoua la tête et le regarda s'éloigner. Il était un peu plus désespéré de son petit ami à chaque jour qui passait... Heureusement qu'il l'aimait quand même. Certes parfois il se demandait bien ce qu'il lui trouvait... et il disait souvent qu'il le détestait... et il avait parfois l'impression de sortir avec l'homme le plus idiot de cette terre... et il avait parfois du mal à trouver les qualités de Dazai...
   Mais il l'aimait. Il ne savait pas pourquoi, peut-être que quelque chose ne tournait pas rond chez lui, mais il était fou amoureux de lui. Il devait être un peu givré pour l'aimer autant, mais bon, qui se ressemble s'assemble.
   — J'ai reposé la corde, c'est bon, dit Dazai en revenant, la tête baissée.
   — Tu sais que je t'aime ?
   — ... Tu me dis ça pour te faire pardonner ? C'est un piège ?
   — Non, j'avais juste envie de te le dire.
   Un grand sourire apparut sur le visage de son petit ami et il lui sauta joyeusement dessus.
   — Moi aussi je t'aime Chuchu !!!
   — Arrête de m'appeler comme ça, s'écria le jeune homme en rougissant.
   — Mais j'aime ça !
   — Moi j'aime pas !
   — Mais moi j'aime !
   — Et moi j'aime pas !
   — Moi je t'aime toi, dit alors Dazai avec un sourire charmeur.
   Chûya donna une petite tape sur sa poitrine.
   — T'es bête.
   Dazai sourit et l'enlaça dans ses bras. Ou plutôt, il lui sourit et l'étouffa contre lui.
   — Tu m'étouffes, gémit le jeune homme.
   — Mon amour, on peut acheter des chips, demanda Dazai sans le lâcher.
   — Hein ?!
   — Je veux manger des chips moi !
   — Dazai j'ai dit non !
   — S'il te plaît mon chéri d'amour que j'aime, supplia son petit ami en le serrant plus fort.
   Oh le traître, il profitait de sa position de faiblesse pour le forcer à dire oui... C'était vraiment un vicieux.
   — Dazai lâche-moi, dit Chûya d'une voix étouffée.
   — S'il te plaît mon chat !
   — Je vais te tuer.
   — Juste un paquet de chips !
   — Je te jure que ce soir je t'empoisonne.
   — Allez mon bébé, et on prend le paquet que tu veux, supplia Dazai en le secouant.
   — Aaahhh stop ! C'est bon ça le chercher ton paquet, soupira le jeune homme avec fatigue.
   — Merci mon chéri !

Recueil d'Os spécial SoukokuWhere stories live. Discover now