30- Traceur

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Etats-Unis, Los Angeles

14:36

POINT DE VUE LIVIA :

Mon téléphone dans la main, je marche en direction d'un motel pour la journée. J'ai besoin d'espace pendant quelques heures avant qu'Elio le chieur ne me retrouve.

Le soleil tape sur le bitume de la route que j'emprunte, l'immeuble du motel est à environ 7km de là où je suis. C'est à dire au milieu de nul part. Les quelques voitures qui passent par-là me klaxonne car je prends toute la place sur la voie.

Je lève mon majeur à la voiture derrière moi, mais j'entends la voiture s'immobiliser tandis que je n'arrête tout de même pas ma marche.

-Eh ! M'appelle une voix masculine derrière moi.

Je me retourne et aperçois un homme d'une trentaine d'année, habillé d'un jean bleu et d'un haut blanc.

-Un problème ? Demandais-je innocente.

-Vous barrez la route.

-Oui et ?

-Je ne peux pas passer. Dit-il en désignant sa voiture du menton.

Mes yeux se dirigent sur sa voiture, une Audi A3 blanche. Je reviens sur l'homme qui croise ses bras et fronce les sourcils. Sa barbe châtain et sa coupe de cheveux sur le côté me fait supposer que ce mec est un connard juste avec son air hautain qui m'insupporte.

Enfin, si on suit mon hypothèse, tous les hommes sont des connards.

-Ce n'est pas mon problème. Répliquais-je en lui tournant le dos.

Il souffle.

J'entends son moteur redémarrer et repartir de l'autre sens. Je continue ma marche sans problème jusqu'à arriver dans une petite ville avec quelques passants.

Mon téléphone m'indique de tourner à droite et toujours sur la route, je suis le chemin quand une voiture me fonce dedans sans faire attention.

Je me retrouve par terre la tête sonnée et j'arrive à entendre que le conducteur ouvre sa portière pour foncer sur moi.

Heureusement que la voiture ne roulais pas très vite car je n'aurais peut-être pas survécu.

-Putain Murmurais-je en me relevant sur les coudes et touche ma tête.

-Livia ?! S'étonne l'individu avec une carrure imposante et sa voix me dit quelque chose.

Je cligne plusieurs fois mes yeux pour mieux voir l'homme qui se tient debout à ma droite.

Oh merde.

-Qu'est-ce que tu fous ici bordel ? Demandais-je en me redressant.

-Je t'ai en quelques sortes entrain de te localiser puis tu as débouler de nul part et j'ai vu un corps par terre.

Localisé ?

-Tu m'a quoi ?

Un sourire apparaît au coin des lèvres d'Elio et je le déteste pour la sensation qu'il me produit quand je le vois.

C'est comme si des minis choses se répandaient dans mon ventre et ça me fais ça depuis la compétition, quand nous étions sur nos motos, il y a eu comme un électrochoc dans mon corps.

-Depuis que tu t'es pris deux balles, j'ai mis un traceur dans ton cou.

J'arrête de respirer, de bouger et de cligner les yeux pour le fixer droit dans les yeux.

MI AMORDonde viven las historias. Descúbrelo ahora