6- Week-end

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La semaine passe à une allure, toujours aucune visite pour trouver un appart. Avec Léopold on se croise rapidement, on ne s'adresse plus la parole depuis la soirée. Il sort presque tout les soirs et revient dans la nuit. Quant à moi, je me fixe un objectif à atteindre pour le travail je ne vois que par le travail en ce moment. Quand je rentre, je suis épuisée, je m'endors directement dans le lit. Je prends des forces car ce week-end Pauline et mes autres copines viennent sur Paris me voir. Nous avons réservé un hôtel pour le week-end comme ça pas besoin de croiser ce maudit coloc.

**Appel

[Salut Eléa !! dites toutes mes copines quand je réponds au Facetime. Pauline reprend la parole. 

-Nous sommes arrivées à l'hôtel, on t'attend !! Dit-elle

-J'arrive, je quitte l'appart. Je suis là dans 10 min. Dis-je]

Je ferme mon sac et pars de la chambre en passant par la cuisine. Je vois enfin ce coloc, il vient naturellement vers moi me faire baiser sur le front. Qu'est-ce que j'aimerais se soit sur ma bouche. Rappelle toi Eléa pas de sentiments.

[Où tu vas comme ça avec ce gros sac ? dit Léopold

-Mes copines sont sur Paris, ce week-end. Sur un hôtel réservé.

-Tu ne seras pas là du week-end alors ?

-Non c'est pas très compliqué à comprendre Garçon.]

En un espace de temps, il m'attire le visage et plaque ses lèvres charnues sur les miennes. Malgré tout, elles m'avaient manquées ses lèvres. C'est un baiser torride et chaud, elles ne veulent plus se lâcher. Mais je me retire de ses lèvres même si c'est très dur. Je le regarde dans les yeux, il me regarde avec un sourire taquin. Je suis sûr c'était pour moi dire comme ça tu ne m'oublieras pas pendant ton Week-end. Je quitte l'appartement direct, je prends le métro et arrive à l'hôtel. Je retrouve mes copies, elles m'avaient tellement manquées. Nous mangeons au restaurant, racontons nos potins, visiter paris, faire les galeries, les boutiques... Le week-end passe à une vitesse folle.

Dimanche, mes copines sont rentrées chez elle, je retourne à l'appart. Je croise Monsieur Germain notre charmant Voisin avec r=Roxy sont petit chien. je caresse Roxy.

[Bonjour Mademoiselle, bien installé à Paris ?

-Oui très bien Monsieur Germain. Dis-je]

Nous discutons de la vie de Paris, il me dit des adresses à absolument faire pendant mes week-ends libres. Après cette discussion, je prends l'ascenseur et monte au troisième étage. L'ascenseur s'ouvre sur l'appart, je retrouve Léopold sur le canapé entrain de somnoler. Je ne fais pas de bruit et me dirige dans la salle de bain pour me rafraîchir et mettre mon pyjama. Ce week-end m'a épuisé j'ai juste une envie c'est d'aller dormir. je sors de la salle de bain, Léopold est en face de la porte entrain de m'attendre. Je le regarde avec un air suspect.

[Quoi?? Je t'ai manqué? Dis-je sur un ton agressive

-Non t'inquiète pas moi! Je vérifias que tu allais bien. Mais apparemment oui vu comment tu me parles.] 

Et il s'en va dans le salon et moi dans ma chambre. Cette nuit est fraîche, nous avons toujours pas de chauffage et je fais un cauchemar. Je le sens mais je n'arrive pas à me réveiller. Je m'entends crier, avoir des sueurs froides et chaudes, bouger dans tout les sens. Des bras m'accapare et me bercent doucement.

[C'est bon, je suis là Brune. T'as pas de soucis à te faire. J'entends la voix paisible de Léopold.]

J'arrive à me sortir de ce cauchemar et part en sanglot en me réveillant. Il me sert plus fort contre lui. Et je me rendors dans ses bras paisiblement. 

***

Je me réveille le matin contre lui, nous dormons toujours collé l'un à l'autre. Il me sert toujours dans ses bras, j'essaye de m'y échapper. Mais il me retourne contre lui.

[Tu crois que tu vas t'échapper comme ça Brune. Dit-il en me déposant un baiser sur le front comme à son habitude.]

Je souris face à ça et il me laisse partir dans la cuisine prendre vite fait mon petit déj. Il me rejoint rapidement et nous déjeunons ensemble première fois que cela arrive.

[Tu veux me parler de ton cauchemar Brune?

-Non non ça va aller, merci pour cette nuit. Dis-je en soufflant.]

Aujourd'hui je ne travaille pas c'est férié. Alors je décide d'aller faire quelques boutiques, acheter des bouquins de romance comme j'aime. Puis me poser dans un bar pour prendre un thé froid mon pêché mignon. Je rentre à l'appart après. Je m'assois sur le canapé exténué de ma marche. Léopold arrive de la cuisine avec du Pop Corn, ça te dit on regarde Top Gun. J'acquiesce de la tête, pendant le film Léopold me tire sur le lui avec le plaid. Il fait tellement froid, notre chauffage n'est pas réparé. Puis je m'endors contre son cœur qui bats.

 Je me réveille dans la chambre toute seule sous la couverture aucune marque qu'une personne ai dormi à coté de moi. Je vais dans la cuisine je retrouve Petit joueur entrain de cuisiner des pâte au pesto, nous mangeons en silence accompagné d'un fond de musique. Je décide de faire la vaisselle, je viens de finir la vaisselle deux mains s'agrippent derrière moi. Je sens son souffle chaud dans mon cou et me dépose un baiser dans le cou. Il me tourne face à lui et on s'embrasse mutuellement personne a fait le premier pas. Cela s'est fait instinctivement. Il remonte ma robe passe ses mains sur mes fesses. Il les sert dans ses mains et me dirige vers la chambre tout en continuant de s'embrasser. Nous basculons sur le lit.

[J'ai envie de t'avoir contre moi, Brune]

Nous nous embrassons de plus en plus fort. Il descends ses baiser jusqu'à ma poitrine; dégage ma robe que je portais. j'enlève son haut en fixant ses lignes d'abdos bien tracés. Il est tellement craquant nos regards se croisent. On peut lire du désir dans ses yeux, de l'envie, de la douceur, de la tendresse... Ses lèves se rabattent sur ma poitrine puis descendent jusqu'à mon intimité. Il remonte la tête et embrasse mon cou.

[T'as des capotes? Brun]

Il relève la tête et me souris face à ce nouveau surnom que je viens d'employeur. Il enfile la protection et s'enfonce en moi. Je n'ai jamais connu une aussi grande tension dans le bas de mon ventre, le long de mes jambes et dans le bas de mon dos. Il fait des vas et vient, mon point non retour arrive je gémis contre ses lèvres pour qu'il absorbe mes bruits puis son tour arrive nous finissons ensemble. On se regarde, il se retire puis nos lèvres s'accaparent l'une à l'autre. Je vais aux toilettes, il est toujours là allongé avec son corps d'athlète sur le lit, je m'allonge près de lui sans le toucher pour voir s'il va me tirer vers lui. Il m'attire contre lui et nous nous endormons comme ça.

***

Mon coloc ParisienWhere stories live. Discover now