𝑺𝑻𝑬́𝑹𝑰𝑳𝑬

𝟓.

MALLAURY

-Tu aimes ? Demanda Paul.

-Oui,c'est très beau.

Elle ouvre un autre cadeau, c'était une enveloppe.

Elle vit la vie que je devais avoir, je la hais de tout mon cœur.

-Oh ! Deux billets d'avion...pour Dubaï ? Oh Paul... que Dieu te bénisse abondamment. Dit-elle émue.

Ma chérie, je suis navrée car tu ne pourras pas profiter de tout ça. Tu vas mourrir ce soir.

-Des petites vacances pour toi et ton mari.

-Que Dieu te bénisse mon frère. Répond Kevin en souriant

-Le vol est prévu pour la semaine prochaine !!! Crie t-il !

Toujours des « que Dieu te bénisse » ça me fait mal à la tête.

-Bon tu vas ouvrir les autres cadeaux plus tard. Dit Paul.

-Eh bien Paul pourquoi offres-tu tout ces cadeaux à Jeanne ? Si je ne te connaissais pas j'allais croire que c'est toi le mari de Jeanne. Kevin n'a jamais gâté Jeanne de la sorte, ai-je mentis ? Demandai-je en me tournant vers ma sœur

J'espère que Jeanne aura mal après mes mots purement vrais.

Elle se met à regarder le sol gênée.

Personne ne répond.

-Ai-je parlé d'un sujet sensible Jeanne ?  Dis-je ironiquement pour remuer encore plus le couteau dans la plaie.

Paul me foudroie du regard.

Je voulais gâcher l'atmosphère et je l'ai fait.

Jeanne essaye de ne pas pleurer mais je vois bien sa tristesse à travers ses yeux.

-Ne l'écoutes pas Jeanne, si tu veux je t'achète une île maintenant même. Répond Kevin.

Elle hoche la tête en guise de réponse.

C'est vrai qu'il peut le faire mais je l'ai dans mes mains, je l'ai bien envoûté durant ces derniers mois et bientôt il va haïr Jeanne de plus en plus.

-Bon, on va s'asseoir au salon ? Demande Paul.

Et voilà que nous nous dirigeons tous au salon , tandis que Jeanne est allée déposer ses cadeaux dans leur chambre.

1 heure 30 minutes plus tard.

Ça fait une heure qu'ils parlent de christianisme, vraiment si je ne devais pas empoisonner Jeanne je serai déjà partie depuis très longtemps mais je dois attendre le repas si je veux que mon plan marche.

-Mallaury, pourquoi ne crois-tu pas en Dieu ?

Pfff une question banale.