Leonid Petrov : Le Prince Des Enfers

Chapitre 74

Leonid

Après ça, je ne sais plus exactement ce qui s'est passé. C'était le noir complet. Ou peut-être le rouge absolu...

Nous avons attendu le lendemain pour agir. Pour la simple et bonne raison que je voulais. J'avais besoin de faire le maximum de dégâts possibles.

Ma soif de vengeance était aussi vaste que les océans qui berçaient notre monde. Et pourtant, j'étais devenue un assoiffé.

Une aubaine pour nous, que les Pavlov étaient encore vieux jeu. Ce qui voulait dire qu'ils habitaient encore tous ensemble dans la même villa. Au même endroit.

Parfaitement parfait pour ce qui as suivi.

Nous avions également appris qu'une fête surprise était organisée pour la femme d'Ivann.
Et nous avons débarqué comme une belle Stripteaseuse cachée dans un gros gâteau.

Ivanna manquait à l'appel. Elle était en voyage, elle ne rentrait que le lendemain en Russie.
La villa des Pavlov était devenue une vraie boucherie. Les corps de chacun des membres de cette famille jonchaient le carrelage de la demeure.

Dès notre arrivée, Ivann Pavlov avait été soigneusement ligoté et attaché sur une chaise en plein milieu du salon.

Après tout, il était l'invité d'honneur à ma petite sauterie. Il fallait donc qu'il soit aux premières loges pour admirer ce qui allait suivre.

J'ai commencé par sa mère. La vieille Pavlov. Je l'ai égorgé devant son fils, qui me hurlait et me supplier d'arrêter.

J'ai approché le corps de sa momie de mère et je les laisser se vider de son sang sur lui. Pendant qu'elle agonisait dans son propre sang, lui se nourrissait de l'hémoglobine de sa chère maman.

Il avait failli vomir à la minute même où j'avais approché sa mère en face de lui.

Après ça, j'ai attrapé un homme au hasard un cousin ou un oncle. Et je l'ai éventré sans préavis. J'ai ensuite arraché ses intestins et j'en ai fait un magnifique collier que j'ai soigneusement déposé autour du cou de ce cher ministre.

L'odeur putride du corps mort du membre de sa famille eut raison de lui cette fois-ci, puisqu'il n'avait pu s'empêcher de vomir comme la petite merde qu'il était.

Il m'avait trahi. Et ça n'était pas sans conséquence. Jamais.

Je faisais passer un message à chacun d'entre eux, mais aux autres également.

Voilà ce qu'il en coûtait de trahir un Petrov. De me trahir moi !

Que chaque membre de ce pays ou gouvernement se souvienne de qui j'étais. Et de ce dont j'étais capable.

La langue de ce gros porc d'Ivann s'était rapidement déliée me suppliant de lui faire grâce à lui ainsi qu'aux membres encore en vie.

Il avait dit avoir fait une erreur d'avoir cru sa fille et cet Américain qui lui avait juré être le prochain parrain de nos trois familles. Puis Anderson s'était rajouté à l'affaire, jouant ainsi de son statut de mafieux en affirmant que Sergueï Romanov serait, bientôt à la tête de la mafia russe.

Les ambitions de Pavlov, l'avait alors poussé à croire aux paroles de ces deux hommes s'imaginant déjà à la présidence de notre pays.

Erreur. Grosse erreur qu'il avait faite que de les choisir eux plutôt que nous.

Le massacre continuait. Mes cousins étaient en train de massacrer chacun des Pavlov présents.

Ivann s'était chié dessus face à l'horreur qui se déroulait devant lui. Et au sens propre.