Chapitre 14 : Erreur

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Point de vue Ozcer ( Iago )

Je retourne dans ma chambre après avoir fumé une cigarette.

La première depuis des années.

Celle qui j'espère, me permettra de me contrôler cette nuit.

Je pousse lentement la porte de la chambre dans un grincement aïgu.

La fenêtre de ma chambre n'éclaire pas beaucoup, mais je discerne dans l'obscurité son corps enfouie sous les draps.

En essayant de ne faire aucun bruit, je pénétre ma chambre à pas léger.

Je m'approche de ma commode et saisi un jogging gris, et un caleçon. 

Je ne met jamais de haut pour dormir. C'est désagréable. 

Je commence à enlever la ceinture de mon pantalon lorsque une petite voix me stop dans mon geste.

- Vous comptez pas vous changer devant moi ?

- Je pensais que tu dormais, et si tu tiens à ne pas me voir nu, tu n'as qu'à te retourner.

- Ou sinon quoi ? s'exprime t-elle sans cacher la provocation dans sa voix.

J'haussai un sourcil, encore sous le choc de cette provocation.

- Répète Maïna ?

- Aussi non quoi ? répète elle sans l'once d'un doute.

Sur de moi, je m'approche d'elle.

Son corps se redresse au fur et à mesure que le mien s'approche, jusqu'à qu'elle soit totalement assise contre ma tête de lit.

- Tu es sur de toi ? repetai-je a quelques centimètres de son oreille

- Oui.

Je saisi entre mes doigts ses chevilles et la tire d'un geste brusque vers moi.

Son visage n'est plus qu'à quelques centimètres du mien désormais, et je me surprend à le détaillé. 

Quelques unes de ses mèches cuivre passe devant ses yeux, ce qui ne m'empêche pas d'apercevoir à travers celle-ci ses yeux vert.

Ses yeux en amandes sont mis en avant par ses longs cils noir, sa peau est couverte de tâches de rousseur, et sous son œil, on aperçois encore la cicatrice laissée par son père.

J'attrape une mèche de ses cheveux et la passe lentement derrière son oreille.

Ces lèvres s'entrouvent légèrement et son souffle devient court.

Je crois que la clope ne va pas me retenir longtemps.

Et pour la première fois, j'aperçois une lueur de désir traversé ses yeux.

Cette lueur qui me donne tant de frissons.

Et sans que je ne m'en rende compte, nos lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres.

Est ce que j'ai le droit de l'embrasser ?

Non

Est ce que je m'en fou ?

Oui

Et puis merde.

Nos lèvres sont à présent collés, et un soupir de soulagement franchit la barrière de mes lèvre.

Notre baiser se fait de plus en plus brutal, ce qui n'arrange pas mes pensées à ce moment là.

Elle passe lentement ses bras autour de mon cou, toujours ses lèvres collées aux miennes, et vient poser sa poitrine sur mon torse.

OzcerWhere stories live. Discover now