[ 𝐓𝐄𝐑𝐌𝐈𝐍𝐄 ]
À seulement dix-sept ans, Ayesha Tahir, fille d'un couple immigré, s'apprête à intégrer l'une des universités les plus prestigieuses du pays.
Choi Soobin est un garçon issu d'une famille aisée et son avenir semble d'ores et déjà...
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Emmène-moi...
- SOOBIN -
The Flower's Palace était un salon de thé pourvu d'une devanture aussi azurée que le ciel. En temps ordinaires, lorsque je me trouvais en face de cet établissement, je ne pouvais m'empêcher de me plonger dans une contemplation assidue de toutes ces merveilleuses fleurs qui décoraient sa façade. Cependant, cette fois-ci, les jolies guirlandes de roses artificielles avaient perdu toute mon admiration. Elles venaient de se faire supplanter par un être vivant qui était selon moi pourvu d'une beauté douce et cotonneuse, qui avait le don d'ébranler mon cœur.
Elle était là, comme ils l'avaient prédit.
Yeonjun et Lea n'avaient pas menti.
Assise près d'un banc en bois qui se situait à quelques pas du salon de thé, Ayesha n'avait d'yeux que pour les pages du livre posé sur ses genoux. De temps à autres, le vent soulevait sa chevelure brune, m'offrant ainsi le luxe de mieux contempler son visage empreint de touches de candeur. Ses petites mains tiraient les manches de son large cardigan orange et parfois, ses doigts s'amusaient avec le pendentif qu'elle portait autour du cou.
Mon cœur devenait fou.
Il battait avec une violence qui menaçait de me faire défaillir. L'intégralité de mon corps était parcouru de délicieux frissons. Il devenait capricieux, il était animé par le désir de se rapprocher de ce banc et de s'asseoir près d'elle. Mes doigts tremblants ne demandaient qu'à attraper et redresser son menton, pour que mes yeux puissent retrouver les siens et leur communiquer toutes ces paroles que mon être entier ne cessait d'hurler. Mes lèvres étaient fiévreuses, malades, et dévorées par le désir ardent de se presser contre les siennes avant de se poser sur son front. Je déglutis tandis qu'un frisson venait de glisser le long de mon échine.
J'étais effrayé. Amoureux. Totalement épris.
Des braises incandescentes semblaient avoir trouvé refuge sous ma peau tandis que l'intérieur de mon estomac se faisait assaillir par des feux d'artifice sauvages.
Les vibrations incessantes émises par mon smartphone finirent enfin par me ramener à la réalité.