Jour 7 - Une chose que j'ai lue [Saï]

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JOUR 7.

Thème: Branlette grecque (Buttjob)

Personnage choisi: Saï



L'eau bouillante dévalait ma peau, réchauffant mon être et apaisant la douleur aiguë que je ressentais dans tous mes muscles. Le sang séché qui parsemait quelques parties de mon corps ici et là s'écoulait peu à peu dans le drain, se mêlant à l'eau claire.

Je venais tout juste de rentrer d'un entraînement intensif avec mon équipe et le froid mordant de janvier avait fait rougir ma peau, contrastant avec la brûlure lancinante que mes muscles m'occasionnaient d'avoir été surmenés. De plus, par accident, une poignée de shurikens lancés de travers m'avait effleurée de part en part, mais par chance, il n'en avait résulté que quelques éraflures bénignes.

En soupirant d'aise, je m'emparai du shampooing aux effluves sucrés que j'affectionnais tout particulièrement et en déposai dans ma main, puis je commençai à laver mes cheveux lentement, me délectant de la sensation de propreté qui m'envahissait graduellement.

Alors que j'entreprenais de me rincer la tête, le bruit familier du rideau de douche qu'on pousse parvint à mes oreilles. Les yeux fermés, je souris alors que je plongeais ma tête sous l'eau chaude. Les mains glacées de mon petit ami se posèrent sur ma taille tout en douceur, me faisant frissonner de par le contraste saisissant avec la température ambiante.

—Salut, toi, murmura sa voix grave à mon oreille alors qu'il posait son menton sur mon épaule. Comment t'es-tu fait ça?

Du bout des doigts, il effleura les égratignures qui parsemaient mes bras et mes mains.

—Un accident, répondis-je à mi-voix. Ne t'en fais pas, Saï. Ce n'est rien de grave.

Pour toute réponse, l'homme derrière moi grogna et raffermit ses bras autour de mes hanches. Tout contre mes fesses, je sentis très vite son érection.

—Tu ne perds pas de temps, le taquinai-je en penchant la tête sur le côté afin de le laisser embrasser mon cou.

—Tu sais bien que je suis incapable de résister à l'envie de te toucher, murmura-t-il tout en s'appliquant à frôler ma nuque et mon épaule de ses lèvres tièdes. Es-tu trop fatiguée?

Mon sourire s'élargit. Décidément, malgré ses apparences d'homme insensible, Saï était vraiment quelqu'un qui se souciait des autres.

—Plus ou moins, répondis-je. Ça dépend de ce que tu veux faire, exactement...

Contre mon cou, il poussa un profond soupir qui me fit frissonner. Je me tournai enfin pour lui faire face, mais avant que je n'aie le temps de faire quoi que ce soit, Saï posa ses lèvres pâles sur les miennes avec passion. Je posai mes mains sur ses joues, répondant sans hésiter à son baiser, tandis que ses mains se posaient timidement sur mes seins.

—Tu m'as tellement manqué, souffla-t-il en rompant notre baiser après un long moment, plongeant ses yeux noirs dans les miens.

—Lorsque tu t'ennuies, tu n'as qu'à me dessiner, répliquai-je en riant.

—Jamais mes dessins ne pourraient rendre justice à ta beauté, répondit-il le plus sérieusement du monde.

Touchée, je posai mon front contre le sien, effleurant son nez du mien.

—Tu m'as énormément manqué, toi aussi.

Il m'offrit l'un de ses rares sourires, avant de m'entraîner dans un nouveau baiser. Rapidement, la température sembla monter d'un cran dans l'espace restreint de la douche. Sous les caresses de mon petit ami, mon corps ne mit pas longtemps à s'enflammer, alors que j'oubliais toute forme de fatigue. Dans un geste lent et calculé, j'effleurai des doigts sa clavicule, ses pectoraux et ses abdominaux, m'attardant dans les endroits que je savais être sensibles, puis je posai tout en douceur ma main sur sa verge dure. Contre mes lèvres, Saï poussa un gémissement que j'avalai, ma langue se mêlant délicieusement à la sienne.

Kinktober 2022 [Naruto x Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant