Jour 30 - Mais qui es-tu, belle inconnue? [Kankurô]

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Salut! :)

Ce OS est plutôt long (peut-être même trop haha, mais je n'arrivais plus à m'arrêter d'écrire, j'étais trop inspirée). 2 raisons expliquent la longueur:

1-Je trouve qu'il n'y a pas suffisamment de fanfictions mettant en vedette Kankurô. Je m'en suis donc donné à cœur joie et je précise que cette fois-ci, la scène du lemon est plutôt courte par rapport à l'histoire générale, mais le résultat final me plaît beaucoup. Selon moi, l'histoire est très complète, pour une fois, et ne mise pas uniquement sur une scène de sexe (bien qu'il y en ait une, promis xD).

2-Le sujet donné n'amenait pas une histoire très longue. Je crois que j'aurais difficilement pu écrire un long OS sur un sujet aussi simple et banal. ¯\_(ツ)_/¯

J'espère que ça vous plaira, car je crois personnellement qu'il s'agit d'un de mes OS favoris de ce challenge ! <3


JOUR 30.

Thème: Branlette espagnole (Titfucking)

Personnage choisi: Kankurô





Ma gorge était si sèche que je ne parvenais même plus à déglutir le peu de salive que j'arrivais encore à produire. Mes lèvres étaient si gercées qu'elles se fendillaient et saignaient. J'avais chaud comme pas possible et j'étais trempée de ma propre transpiration. Avec amertume, je songeai que j'aurais tué rien que pour avoir un verre d'eau.

Le désert du Pays du Vent allait réellement avoir ma mort. Et merde, je devais avouer que je m'étais bel et bien perdue.

Quelle était l'idée de génie qui m'avait poussée à m'enfuir de mon village pour me rendre à Suna? Putain, c'était certainement la pire décision que j'avais prise de ma vie. Mais d'un autre côté, je n'arrivais plus à supporter la violence qui y régnait. Les gens s'entretuaient, les voleurs se multipliaient, les escrocs profitaient des plus démunis... et le plus triste, c'était que les ninjas de Kiri n'étaient pas foutus de nous aider et que Mei, le Mizukage, était trop occupée à se dégoter un mari, se fichant éperdument de la misère qui régnait dans le village.

Et c'est ainsi que je m'étais retrouvée là. Sur un coup de tête, au beau milieu de la nuit, huit jours auparavant, je m'étais enfuie le plus loin possible avec l'intention d'aller implorer l'aide du Kazekage. La réputation du seigneur Gaara n'était plus à faire et je savais pertinemment que contrairement au maître Mizukage, il se bougerait les fesses pour nous venir en aide.

Mais voilà... j'avais bien peur de ne jamais parvenir à Suna.

Il n'y avait que du sable et des rochers à perte de vue, tout autour de moi, véritable paysage de désolation aride et sans relief. Aucune oasis pour me désaltérer, aucun arbre pour m'abriter du soleil qui cuisait ma peau et encore moins de village en vue.

Putain, j'étais foutue.

Puisque j'avais eu l'incroyable intelligence de partir en pleine nuit et sans prévenir personne, je n'avais apporté à la hâte que de maigres provisions que j'avais terminées depuis belle lurette et j'aurais été folle d'espérer que quelqu'un me vienne en aide. Si la chaleur et le soleil ardent ne me tuaient pas, je finirais bien par crever de faim. Mais au fond, ironiquement, je préférais de loin mourir aussi bêtement au beau milieu du Désert que de me faire tuer par un minable assassin de fond de ruelle de Kiri.

Depuis des heures, je marchais sans relâche, avançant avec de plus en plus de difficulté. Avec horreur, je commençais à m'apercevoir que mes jambes ne me porteraient plus très longtemps. Mon corps entier était maintenant très affaibli et commençait à trembler, la sensation de soif qui me taraudait la gorge était désormais extrême et mes yeux peinaient à rester ouverts.

Kinktober 2022 [Naruto x Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant