Un étrange petit bonhomme

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PDV Stiles :


Débarquant au commissariat, je constate que mon père et en grande discussion avec ses officiers dans son bureau. Ne voulant pas déranger, je m'installe sur le banc prévu pour les visiteurs. Un petit garçon y est déjà assis, ratatiner dans son manteau tout boueux, je peine à apercevoir son visage. Pourtant son teint aussi blanc que la mort me fait frissonner. Ne sachant pas trop comment l'aborder, je me lance.

- Salut toi.

Me dévisageant de ses grands yeux noirs, apeurer par ma soudaine approche, le petit se recroqueville encore plus sur lui-même. Une étrange sensation me submerge, m'attardant sur sa posture, sa pâleur et sa peur, je comprends déjà que quelque chose ne va pas dans son comportement, et je sens au fond de moi un instinct protecteur envers cet enfant inconnu.

- N'aie pas peur, je suis le fils du shérif.

Lui indiquant du doigt mon père, imitant à la perfection mon paternel, le petit émet un gloussement étouffé. Tendant ma main vers lui, je me présente.

- Stiles et toi, tu t'appelles comment ?

Ne touchant à aucun moment cette main tendue, au bout de quelque minute, tremblant, bégayant, il répond.

- A ... a... Aaron.

Essayant de garder mon côté jovial malgré cette impression, je continue de faire sa connaissance.

- Dis-moi Aaron tu es tout seul ici, tu attends tes parents ?

Tournant ma tête à la recherche d'un de ses parents, une petite voix me dit.

- Maman n'est pas là et papa et mort.

Surpris et attristé à la fois pour cet étrange petit bonhomme, je me rends vite compte qu'aucune émotion ne se lit sur son visage, il reste assis là aussi livide qu'un linge. Pourquoi est-il dans cet état ? Que lui est-il arrivé ?

Sursautant à la porte du bureau de mon père qui s'ouvre à la volée, par pur automatisme, je me lève d'un bond, effrayant au passage l'enfant dans mes gestes brusques. Le shérif heureux d'apercevoir son repas dans mes mains me laisse entrer rapidement. M'arrachant le sac, une grimace s'échappe quand il découvre le contenu. Ne relevant pas sa comédie, sans perdre de temps, je le questionne.

- C'est qui le petit sur le banc ?

- Stiles pourquoi tu me fais ça, sérieusement du tofu.

- C'est bon pour ce que tu as. Alors ?

- C'est confidentiel.

Toujours les yeux plongés sur le sachet, dégoûter, il s'assoit bruyamment dans son fauteuil. S'interrogeant sur mon silence, après quelques minutes à invoquer secrètement n'importe quel esprit à changer son repas, il me rejoint près de la porte.

- Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu le fixes de cette manière ?

- Fronçant moi-même les sourcils, ne comprenant pas cet entichement pour ce gamin.

- Je n'en sais rien. Qui est-ce ?

- Je suppose que je n'en saurais pas plus et que c'est d'origine surnaturelle ?

Un silence de plomb s'abat dans le bureau du shérif. Depuis que la vérité sur la meute a éclaté, mon père a souvent été largué, je dirai même dubitatif face à certaines situations, mais aujourd'hui la confiance règne entre les membres du groupe et lui. Il n'hésite plus à nous donner un coup de main ou à échanger des informations importantes ci il estime qu'on peut s'entraider à faire avancer et surtout à élucidé les enquêtes, sauvant de ce fait les citoyens de beacon Hills. Me scrutant mon père me relate les faits.

- Okay, c'est Aaron Walter, 5 ans, il a été retrouver à l'aube dans la forêt par un randonneur. Seul. D'après lui, ses parents ont disparu, sans laisser de traces. Il nous a dit qu'il faisait du camping sauf qu'aucun matériel ou autre affaire personnel n'a était retrouver dans les bois, on s'est dit qu'il avait certainement marché pour les retrouver donc on a élargi les recherches, mais rien pas un indice, pas de sang, pas de trace de lutte et toujours pas d'affaire la seule chose que cette enfant possède et son nounours dans ses mains, et personne n'a le droit d'y toucher.

Ouvrant grand les yeux à la déclaration de mon père, je suis touché et attrister en pensant aux épreuves qu'il va devoir subir. La perte d'un parent est très douloureux, alors perdre les deux le même jour, je n'imagine pas à quel point il doit être dévasté. Me faisant revenir à la réalité, me saisissant l'épaule mon père continue.

- Et tu veux savoir, la chose la plus étrange dans cette histoire, il est dans aucun registre, il est incapable de nous dire où il habite et dans quelle ville, rien sauf son prénom et son nom et encore plus curieux, il maintient que ses parents n'étaient pas ses parents.

- QUOI ?

- Tu as bien entendu, je ne sais même pas si ce môme s'appelle réellement Aaron Walter.

C'est au bruit de la chaise de bureau de mon paternel que je détache enfin mes yeux du garçon. M'asseyant face a lui, je me permets de regarder les dossiers et les clicher des bois ou l'enfant a était retrouver.

- La grande question, c'est a-t-il été kidnappé, abandonné ou y a-t-il eu vraiment un acte abominable qui s'est déroulé dans cette forêt ?

Photographiant les quelques documents importants à mes yeux, réfléchissant à cette lugubre histoire, le shérif me glisse un papier vers moi.

- Tu as le rapport de l'hôpital juste là, aucune blessure pas même une égratignure. C'est incompréhensif, je suis dessus depuis ce matin et pour couronner le tout, je dois le prendre en charge vus que personne le réclame.

Sans hésiter, je lance.

- Je peux le garder si tu veux ? 





J'espère que ce deuxième chapitre vous plaît, n'hésitez pas à mettre une petite étoile.


À jeudi pour la suite.

Lier (Terminée)Where stories live. Discover now