Tu vas me dire qui c'est ?

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PDV Derek.


Regardant de façon insistante ma montre depuis ses 40 dernières minutes, je bouillonne de l'intérieur.

- Encore en retard.

Me pinçant l'arête du nez, fixant et re fixant cette maudite cartographie de la forêt de beacon Hills étaler sur la table, étudiant encore et encore les zones déjà disséquées par la meute. Maintenant 2 jours que nous nous divisons et parcourons les bois pourtant rien, pas une preuve, une odeur ou une indication ne prouve l'existence du cadavre, hurler par notre banshee.

Reconnaissant les pas de l'humain dans la cage d'escalier, je ne détourne pas les yeux de cette satanée carte. Cependant, une voix timide me fait relever les oreilles.

- J'aime ça le bager.

Le rire de l'humain me parvient, me faisant sourire bêtement à mon tour par le langage enfantin de l'autre personne.

- C'est hamburger, promis, on en remangera, mais il ne faudra pas le dire au shérif, c'est un secret entre nous.

- C'est quoi secret ?

- Un secret, c'est quand quelque chose, un objet ou des mots doit être caché aux yeux des autres.

Tout en bayant bruyamment le petit rétorque.

- Moi aussi, je suis un secret.

- Non, toi t'es un petit garçon très intelligent qui ne va pas tarder à s'endormir.


Entrant dans le loft, sans prendre la peine de toquer ou s'annoncer, une curieuse odeur vient me titiller les narines. Déconcerté, par ce que je vois, j'aperçois Stiles, un enfant aussi maigre que pâle dans les bras. Celui-ci, baillant une nouvelle fois, a sans décrocher la mâchoire se laisse poser sur mon canapé dans une douceur sans nom. L'hyperactif explique calmement et longuement leurs venues dans ses lieux. Rivant ses petits yeux vers moi a plusieurs reprise, Stiles souriant lui chuchote.

- Tu es en sécurité ici, même avec l'ours mal lèche là-bas.

Lui caressant les cheveux tout en l'allongeant lentement sur l'immense divan. Enlevant sa veste, il a dépose délicatement sur les épaules de l'enfant, déjà pratiquement endormi. Il attend quelques minutes près du petit garçon avant de se relever, me rejoignant devant la carte.

- Je sais sourwolf, je suis encore en retard, mais cette fois, j'ai une bonne excuse.

Pointant la dit excuse, endormis et suçant son pouce, à quelque pas de nous. Je fais mine de ne pas être curieux, toucher ou affecte par cette complicité entre cet hyperactif insupportable et cet enfant qui m'est totalement inconnus. Sèchement, je demande.

- Ton père a trouvé quelque chose ?

- Sur notre affaire, non. Il est aussi perdu que nous, déjà qu'il a du mal avec le concept banshee, mais de savoir que Lydia martins peut hurler, car elle sent une mort imminente arriver, c'est ...

Fermant les yeux longuement face à ce déclin de parole, je m'impatiente. N'a-t-il pas un bouton off sur cet humain ?

Continuant sa tirade, j'en profite pour examiner profondément le petit garçon. Déjà, cette odeur m'intriguait, mais son visage enfin ce que je peux en voir me trouble. Un sentiment de déjà vus me prend, mais je ne saurai dire pourquoi. Instantanément, coupant au passage le brun, je demande froidement.

- Tu vas me dire qui c'est ?

- Je savais que ça t'intriguait. Tien toi bien. Cet enfant que tu vois là, c'est Aaron Walter, il a été retrouvé dans les bois, seul, sans aucune blessure. Il est persuadé que ses parents ont disparu, le hic c'est qu'aucune trace, indice ou objets n'a était retrouver dans le secteur où il a été retrouvé.

Sourire au coin, je lance.

- Et ils te l'ont confié ?

- Mon père oui, soit sérieux deux minutes. Ça ne te rappelle rien ?

- Lydia ?

- Exact notre banshee et aussi persuader qu'un homme a disparu sans laisser de traces comme Aaron avec ses parents.

- Tu penses que c'est un banshee lui aussi.

- Non les banshee sont connue pour être des créatures féminines, Aaron est bien un petit garçon.

- Tu te fous de moi ?

- Un peu, plus sérieusement, je ne pense pas que ce soit un banshee, il serait le premier enfant, homme banshee depuis 1804, je n'y crois pas. Mais il est bien quelque chose.

- Comment peux-tu le savoir ?

- Je ne sais pas comment l'expliquer, mais quand je suis allé voir mon père, j'ai été attirer par lui, non sourwolf pas attiré du genre, j'aime les petits garçons, mais du genre, il a une sorte de lien avec nous.

S'immobilisant un instant, toute gaieté ayant disparu de son être, Tristement, il me confie.

- Je sais que je ne suis pas comme vous, que je n'ai ni super pouvoir ou autre sens super développer et que donc je ne peux pas sentir ce genre de chose, moi petit humain fragile, mais je suis convaincue d'une chose, il faut qu'on l'aide. Je lui et donner ma parole, donc même si je dois le faire seul, je le ferai.

Scrutant profondément l'hyperactif, je suis étonné que le sujet le tracasse autant, fixant le petit un long moment, détournant son regard sur moi, une étincelle dans ses yeux ambrés me fragilise à mon tour. Comment un humain peut-être aussi concerner du sort des créatures qui l'entoure, qu'ils soient amis avec ou non ?

- Je te crois. Je t'aiderais et la meute aussi.

- Tu le ressens aussi ?

Me confiant a mon tour sur cette mystérieuse sensation.

- Il a cette odeur étrange mais familière, même si je n'arrive pas à me remémorer d'où elle vient.

Un long silence s'écrase sur le loft, avec encore plus de question pour chacun. Prenant un feutre rouge, Stiles dirige la pointe du marqueur sur la carte, entourant la zone ou Aaron a été retrouvé. Croisant notre regard, s'observant l'un à l'autre dans un silence sans gêne.

Je sens mon loup gratter pour se rapprocher de l'humain. Un besoin soudain de lui caresser la joue me brûle les doigts, mais je freine cette troublante envie, forçant de ce fait mon loup à cesser.

Une sonnerie nous fait sursauter tous les deux, attrapant mon téléphone dans ma poche arrière, durement, je réponds.

- Quoi ?

- Scott et Alison ne se sont pas pointés au rendez-vous « ronde », mais j'ai repéré quelque chose, tu peux venir ?

- Quoi ? Ils se foutent de moi. J'arrive.

Raccrochant rapidement, je me précipite pour récupérer ma veste, m'éloignant en même temps de l'humain.

- Isaac, à trouver quelque chose, rentre chez toi avec le petit.

Hochant positivement la tête, Stiles se dirige vers l'enfant.

- Et Stiles, fait attention.

Et c'est en laissant un Stiles déboussoler au milieu du loft que je pars rejoindre mon bêta.





Je vous remercie pour tous vos commentaires et vos votes sur mes fanfictions. Prochain chapitre jeudi 27 octobre, en espérant que vous soyez au rendez-vous.

Lier (Terminée)Where stories live. Discover now