Lier (Terminée)

Le bonbon vert

PDV Derek:

Garant ma camaro grossièrement à l'entrée de la forêt, je fonce en direction de mon bêta, le retrouvant bien vite, agenouiller au milieu de la forêt. Avant même que j'ai le temps de le surprendre, il me lance.

- Avant que tu ne poses la question, non, je ne sais pas où se trouve notre cher alpha, mais de toi à moi, je comprends son choix.

Imitant un poids se balançant d'une main à l'autre, il continue sarcastiquement.

- Forêt de beacon Hills, bécotage, forêt de beacon Hills, bécotage, hein pas si facile comme dilemme.

- J'ai compris l'idée. Faut vraiment que tu arrêtes de traîne avec Stiles, le sarcasme ne te vas pas.

Rigolant à gorge déployée, le blondinet reprend son sérieux quand il croise mon regard impénétrable.

- T'as fini ? Tu as trouvé quoi ?

- Ni odeur, ni bruit, pas de trace de pas non plus, mais j'ai ça.

Prétentieusement, il pointe son index vers la terre, je ne saisis pas tout de suite à quoi l'adolescent fait référence. Puis en plissant les yeux, j'aperçois finement des petits bouts, comme des billes vertes au sol.

- Qu'est-ce que c'est ?

Me rapprochant de ses petites boules, ramassant une entre mes doigts, la manipulant quelques instants, la texture est pâteuse et collante, je finis par la renifler longuement, me concentrant sur mon odorat.

- Je n'ai pas su déterminer ce que c'était, on dirait des billes comme quand on était gosse, mais c'est trop mou pour en être une.

- Tais-toi Isaac.

Levant les bras en signe d'excuse, Isaac s'éloigne laissant son alpha dans ses réflexions.

Un souvenir me vient à l'odeur subtile que j'arrive à déceler à travers ce petit bout. Un souvenir bien enfoui. Un souvenir gravé dans ma mémoire. Un souvenir des jours heureux. Un souvenir de mon adolescence.

Flash-back :

Tous attablé dans l'immense salle a mangé pour l'anniversaire de ma grande sœur laura, le gâteau attend patiemment que l'ainée souffle ses chandelles, sous nos bruyantes acclamations. Soufflant joyeusement ses bougies, l'adolescente intrépide ne cesse de rire, heureuse de passer ce moment en famille. Découvrant ses cadeaux, elle ne peut s'empêcher de câliner et d'embrasser la plus jeune quand celle-ci lui apporte son premier présent. Et quelle surprise cora de son jeune âge, lui a dessiner une magnifique toile sur un fond gris clair, d'une danseuse de ballet, toute de rose vêtu. Ne perdant pas de temps elle m'ordonne de m'accrocher ce chef d'œuvre dans sa chambre après le repas, souriant, j'acquiesce sans broncher, heureux de rendre service à ma sœur. Lui dévoilant à mon tour mon présent, j'offre son parfum préféré.

- Tu me connais si bien Derek.

M'étreignant, elle me souffle un merci à l'oreille. Mes parents sautent sur l'occasion pour donner un autre paquet un leur fille bien-aimée, un cri de choix emplis la pièce quand la jeune fille découvre le dernier portable à la mode. Remerciant et câlinant les parents à tour de rôle, la fierté du chef de famille se lit sur son visage. Occuper à leur poser mille et une question sur le fonctionnement de ce nouvel appareil. Du coin de l'œil, je perçois une petite main attrapée uniquement les bonbons verts sur le gâteau. Tournant mon regard sur cette dite main, une épaisse touffe brune avec des joues joufflues et rougies par le fait d'avoir été pris la main dans le sac, me souris, Attendris par cette bouille aux dents de devant manquante, je demande à ma petite sœur cora.

- Pourquoi tu ne manges toujours que les verts ?

Les yeux pleins de malice, elle me répond comme une évidence.

- Parce que c'est les meilleurs.

- Ils ont tous le même goût.

- Ah non les verts, ils sont particuliers.

Son petit rire angélique vient remplir la salle à manger. Après cette révélation et un autre passage de la petite souris, je suis devenu son fournisseur officiel de bonbon vert avec à chaque paquet offert une abondance de câlin pour remerciement.

C'était notre moment à nous, jusqu'à quelle laisse les bonbons verts pour les garçons.

Fin du flash-back.

Revenant au moment présent, un sentiment confus s'infiltre en moi, une sensation étrange ne pouvant être expliqué, une sorte de pressentiment obscur m'entourant de toute part.

Ou est cora ? Est-elle en sécurité ?

Me relevant lentement toujours ce morceau dans la main, avec assurance, je lance.

- Je sais ce que c'est, mais je ne comprends pas ce que ça vient faire ici.

- Et qu'est-ce que c'est ?

- Un bonbon

- Un quoi ?

Fronçant les sourcils, tournant la situation dans tous le sens, réfléchissant à m'en faire mal à la tête aux dernière semaine et années, je lance froidement.

- On retourne au loft, demain, il faut qu'on parle avec la meute, il faut qu'on trouve des réponses.

En espérant que l'histoire continue de vous plaire. Merci pour tous vos commentaires et votes.

Prochain chapitre jeudi 3 novembre.