Il revient quand Derek ?

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PDV Stiles:


Maintenant plus de six heures que je joue au parfait papa, après avoir jouer, colorier, pris le bain et diner, nous voilà, Aaron et moi avachi sur le canape du salon. Ecoutant attentivement son histoire du soir, le petit garçon s'émerveille à chaque dialogue, pourtant un geste me fait penser le contraire. Se retournant régulièrement pour fixer l'horloge dos a nous, l'inquiétude vient se distinguer sur son petit minois. Le laissant venir à moi, je continue le récit.

- « Tout un coup, les indiens surgissent de derrières les arbres et capturent les enfants ! »

Se tordant le cou de nouveau, il finit par demander.

- Il revient quand Derek ?

- Il sera là à ton réveil demain.

- Mais je ne lui ai pas fait son bisou-loup.

Son air dévaster sur son visage me touche, le câlinant, je le rassure comme je le peux.

- Je suis sûr qu'il ne va plus tarder.


Profitant du câlin, j'envoie discrètement un message au loup de naissance, lui exposant rapidement la situation. Une réponse me revient plus vite que je le pensais. « J'aime quand tu joues à la maman. » Grimaçant a sa réponse, la maman, moi. Une voix légèrement endormie me fait sortir de ma frustration.

- Tu veux bien finir l'histoire.

Sans avoir aperçus ses moindre mouvement, réinstaller à mes coter, mon petit ninja attend patiemment que je reprenne la lecture.

- « Ma fille Lilly la tigresse a été enlevée, hurla le grand chef. Peter doit la retrouver sinon je vous grille les oreilles. »

Imitant la voix sombre de l'indien, Aaron rigole aux éclats, souriant de son hilarité, je prends conscience que ce petit change nos vies de manière définitive et j'aime ça. Je réalise que j'aime cet enfant, d'un amour inconditionnel, alors que je le connais que depuis quelques jours. Mais rien que son sourire illumine une pièce, comment ne pas l'aimer ?

- En survolant le golfe des sirènes, Peter aperçoit...

Un craquement peut familier, vient troubler le conte de mon enfance. Figer sur le canapé, je fais signe à Aaron de ne pas faire de bruit, une étrange sensation, un frisson de danger me remonte l'échine. Des pas résonnent dans la cage d'escalier, je ne reconnais aucune similitude avec la meute, Isaac traine des pied, Lydia a tendance à claquer ses talons n'importe où, ou elle passe, Jackson a l'allure vive et Scott sautille à moitié quand il remonte les escaliers du loft. Mais ses pas là, sont trop lourd, trop lent, limite insupportable pour la personne qui se déplace. La panique me prend, merde et si c'était l'horrible géant mangeur de chair fraiche, non impossible il n'a pas la capacité à retrouver ses victimes. Cherchant de ma main tremblante mon portable, je le déverrouille trop précipitamment, manquant a deux reprise mon code. Les pas se rapproche de l'épaisse porte du loft, cliquant sur le nom de Derek, serrant Aaron tout contre moi, l'angoisse monte en moi. Le téléphone coller à l'oreille, le bip d'attente est insoutenable.

Des grands coups sont projetés contre la porte, sursautant a chaque attaque, Aaron en pleure, a replier ses petite mains contre sa bouche pour ne laisser passer aucun son. Les gonds de la porte se descelle petit a petit sous les assauts, découvrant l'énorme silhouette cacher derrière cette porte.

- Maman a du mal à coucher le petit sans papa ?

L'intonation euphorique de Derek me fait reprendre pied à la réalité, à la fois heureux d'entendre enfin la voix de mon compagnon et paniquer de la situation, je lance.

- Bordel, Derek il est au loft.

- QUOI. SCOTT ! on arrive.

- Dis-moi que ta un bunker ou je ne sais pas que tu peux nous téléporter autre part, ça urge.

La respiration du loup est forte et saccager, je sens d'ici sa course effrénée pour venir au plus vite, mais une partie de moi est convaincue qu'ils arriveront trop tard. Me rappelant ma promesse faite à Derek, je suis déterminé à protéger coute que coute sa lignée.

- Merde, va dans ma chambre avec le petit, sous mon lit, tu trouveras une male, prend n'importe quelle flingue pour vous défendre.


Montant les escaliers deux par deux, Aaron dans mes bras ne bronche pas. Récupérant la caisse, je suis stupéfié par son contenue.

- Putain t'as vraiment un arsenal.

Vlan. Un énorme bruit surgit du salon. Chuchotant je déclare.

- La porte a cédé.

- Stiles ... tu... a l'abris....

- Derek, je ne comprends rien, Derek.

Inspectant mon téléphone, l'écran m'indique la fin de l'appel. Essayant de joindre mon loup, rien n'y fait, donnant mon téléphone à Aaron, je lui précise.

- Si quelqu'un appelle tu décroche comme ça.

Toujours le nez dans la boîte, je tombe sur un colt m1911, avoir un père shérif peut parfois être avantageux et utile, comme le fait d'avoir appris à son fils unique à viser une cible et surtout atteindre cette cible avec précision a chaque coup. Chopant l'arme je découvre sous celle-ci des grenades.

- Merde.

Une légère pression me tire les vêtements, regardant Aaron, le regard effrayer comme je ne l'ai jamais vu, scrute par-dessus mon épaule. Me retournant lentement, j'aperçois le début d'une forme imposante, colossale, immense et bedonnante. Une odeur nauséabonde se dégage de ce corps. Scrutant se visage a la fois humain et animal, de grands yeux rouge comme le feu, dégageant de la colère et du mépris, grognant je constate ses dents pointues, aiguise, prêt a dévorer ses proies. Sans attendre plus longtemps je hurle.

- AARON COURS. 




J'espère que le chapitre vous aura plu, prochain jeudi prochain. Mais triste nouvelle, il ne reste que 1 ou 2 chapitres avant la fin. 😥

Lier (Terminée)Where stories live. Discover now