Chapitre 19

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TW : violence physique


-Je pensais pas que tu serais en sous-vêtements, c'est Alex qui va être content ! Tu le vois aujourd'hui ? Demanda-t-il.

-Non tu es le dernier.

-On va faire les choses bien alors !

Et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit. Un coup de pied dans la mâchoire me toucha. Et ce ne fut pas le premier. Les coups s'enchaînaient, le goût de sang prenait place dans ma bouche.

Mais je ne faisais rien.

Je ne voulais pas réagir, je ne voulais pas risquer de le mettre encore plus en colère. Car il fallait que j'économise mes forces. Et ce n'est pas en le confrontant que j'allais économiser mes forces.

Alors je me laissais faire, je sentais mes os craquer sous ses coups. Je sentais la chaleur de mon sang coulant sur ma peau. Je sentais ma tête tourner du fait qu'elle ne faisait que se prendre toutes surfaces : des murs, le sol, une table ou que sais-je.

A un moment je perdis même connaissance, mais c'était trop beau. C'était une forme de repos pour lui le fait de perdre connaissance, alors il en était hors de question.

Il me mit une gifle pour que je repris connaissance, et eux aussi, les coups, repris.

Je me sentais faiblir, je ne savais pas depuis combien de temps cela durait. Mais ça devait déjà faire un moment, car lui aussi faiblissait.

Il tapait de moins en moins fort, de moins en moins précisément.

Mais il voulait m'achever, alors il me mit, encore une fois, un coup dans le nez. Et ma tête heurta le sol.

Soudainement, je sentis mon visage se faire relever par les mains de quelqu'un.

Je la voyais.

Elle était là.

-Natasha... Dis-je à bout de force.

-Non ma puce, ce n'est pas Natasha. C'est moi, c'est Abigael.

Je sentis quelqu'un me tirer au sol. Et au bout de quelques secondes, je remarquais que j'étais en position assise, le dos contre un mur. Mais je ne tenais pas seule, Abigael me tenait, j'étais dans ses bras.

-Ne t'endors pas Lila, je suis là d'accord ? Dit-elle en me serrant fort contre elle alors que je fermais les yeux.

-D'accord... Dis-je encore une fois, à bout de force.

-Ne te laisse pas aller ma puce, tu as un fils qui t'attends, une femme qui veut te revoir. Et moi qui veut te voir sourire, un vrai sourire.

-Je suis là...Mais laisse moi partir Abi...

-De quoi est-ce que tu parles ? Dit-elle en me regardant.

-Fermer les yeux, laisse moi fermer les yeux...

-Non, garde les ouvert. Ne les laisse pas gagner, je t'en supplie, ne les laisse pas gagner. Je vais te sortir d'ici vivante, je te le promets Lila.

-Non Abi...Je ne suis pas quelqu'un de bien, je vais faire souffrir Charles et Natasha. Je ne veux pas les rendre triste. Laisse-moi partir.

-Hé... Dit-elle en prenant mon visage en coupe. Tu es quelqu'un de bien, ne laisse pas Marshall te mettre ce genre d'idée dans la tête. Tu es la meilleure et la plus courageuse personne que je connaisse. Et tu sais quoi ? Je ne te laisserais pas partir, tu as encore pleins de belles choses à découvrir d'accord ? Je vais te sortir d'ici, je te promets que je te sortirais d'ici. Je t'en supplie Lila, laisse moi 1 mois.

-1 mois Abi, pas un jours de plus... Dis-je doucement

-Okay...Dit-elle en me prenant complètement dans ses bras. Tu es comme ma fille Lila, il faut que tu restes forte.

J'hocha la tête dans son cou.

1 mois.

Il n'y avait plus qu'un mois à tenir, un seul petit mois, car elle n'arriverait pas à me faire sortir.

-Je suis là ma puce, tu peux te reposer, je suis là, je reste là.

Et doucement, je ne m'endormais pas, mais je laissais mon corps se décontracter. J'avais mal. Terriblement mal même. Mais elle était là.

Ma mafieuse... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant